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La prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine n'aura pas lieu avant 2019

Washington a annoncé ce 25 juillet que la prochaine rencontre entre Trump et Poutine n’aurait pas lieu avant 2019. En cause : l’enquête du procureur Robert Mueller sur l’ingérence présumée de Moscou dans l’élection présidentielle américaine de 2016.

«Le président [Donald Trump] pense que la prochaine rencontre bilatérale avec le président [Vladimir] Poutine devrait avoir lieu une fois que la chasse aux sorcières sur la Russie sera terminée, nous avons donc décidé qu'elle aurait lieu l'année prochaine», a fait savoir ce 25 juillet, dans un communiqué, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale.

Le 19 juillet dernier, le président américain avait pourtant demandé à son conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, d'inviter Vladimir Poutine à Washington durant l'automne, selon le porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders.

La veille de ce report, le conseiller du Kremlin Iouri Ouchakov avait de son côté annoncé aux journalistes que les deux présidents étaient convenus de «poursuivre» leurs contacts après le sommet d’Helsinki. Il avait en outre évoqué une possible rencontre entre les deux chefs d’Etat en marge du prochain G20 prévu en Argentine les 30 novembre et 1er décembre 2018.

Le procureur Robert Mueller, qui enquête sur une ingérence présumée de Moscou en faveur du camp républicain lors de la présidentielle de 2016, n'a jamais fourni de délai quant à la fin de ses investigations.

Le 13 juillet, trois jours avant la tenue du sommet d’Helsinki au cours duquel les présidents américain et russe avaient affichés leurs espoirs d’une plus large coopération entre leur deux pays, Robert Mueller avait inculpé douze agents du renseignement russe qu'il accuse d'avoir piraté les ordinateurs du parti démocrate. 

Par cette enquête, il cherche à savoir si Donald Trump s'est concerté avec Moscou pour influencer le résultat de la dernière élection présidentielle, en diffusant des informations qui auraient plombé la candidature d'Hillary Clinton. Des accusations maintes fois battues en brèche par la Russie.  

La commission du Congrès en charge de surveiller les agences de renseignement américaines (House Intelligence Committee) avait pourtant publié le 27 avril un rapport résumant les conclusions de son enquête d'un an sur la supposée ingérence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016. Aucune trace de collusion avec la Russie n'avait alors été trouvée.

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