Venu assister au sommet de l'OTAN des 11 et 12 juillet à Bruxelles, le président américain Donald Trump est arrivé sur le sol belge dans une indifférence relative le 10 juillet au soir.
Pas de traitement de faveur pour Donald Trump
Ni le roi ni le Premier ministre ne se sont en effet venus accueillir le chef d'Etat, qui a été simplement reçu sur le tarmac par l'ambassadeur américain en Belgique, Ronald Gidwitz, et l'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, Kay Bailey Hutchison. Le roi Philippe de Belgique était à Saint-Pétersbourg pour assister à la rencontre entre la Belgique et la France, alors que le Premier ministre Charles Michel regardait le match au «Hazard Village» à Braine-le-Comte (Hainaut). Selon Le soir, cet accueil minimaliste devrait être identique pour la plupart des autres chefs d'Etat, Donald Trump ne bénéficiant donc d'aucun traitement particulier.
Le sommet de l'OTAN s'annonce tendu entre les partenaires de l'Alliance transatlantique. Peu avant son arrivée, Donald Trump a réitéré ses positions vis-à-vis des Européens dans un tweet, leur reprochant de ne pas suffisamment participer à l'effort financier de l'OTAN, tout en voulant, selon lui, que les Etats-Unis les protègent à travers l'organisation. Et de souligner que en parallèle, l'Union européenne empêchait les entreprises américaines de travailler en Europe : «Cela ne marche pas !», a-t-il commenté.