Emmanuel Macron a souligné ce 16 juin «l'importance de la mise en œuvre rapide par toutes les parties des mesures urgentes agréées» le 11 juin dernier à Berlin en faveur du processus de paix en Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Petro Porochenko.
Les deux chefs d'Etat «ont tout d'abord évoqué le règlement du conflit du Donbass», fait savoir la présidence dans un communiqué. Ils ont en particulier salué la reprise des discussions entre ministres des Affaires étrangères du format Normandie (français, allemand, russe et ukrainien) à Berlin le 11 juin.
Emmanuel Macron a tenu à rappeler que ces mesures étaient, selon lui, destinées à «renforcer le cessez-le-feu et la protection des infrastructures civiles». «Il a appelé à un engagement continu de l'Ukraine et de la Russie dans la mise en œuvre des accords de Minsk, dans toutes leurs dimensions», explique le communiqué de l'Elysée.
Selon l'Elysée, «la discussion a également porté sur le développement des relations bilatérales franco-ukrainiennes et sur l'avancée des réformes en Ukraine». Emmanuel Macron a «salué l'adoption de la loi sur la création de la Cour anti-corruption».
Emmanuel Macron et Petro Porochenko «sont convenus de rester en contact sur l'ensemble de ces questions et de la nécessité de poursuivre les travaux dans le format Normandie».
Le 11 juin dernier à Berlin, Russes et Ukrainiens se sont réengagés en faveur d'un cessez-le-feu attendu de longue date. «Toutes les parties se sont de nouveau exprimées en faveur d'un cessez-le-feu durable, et celui-ci inclut le retrait des armes lourdes, le désarmement de troupes, le déminage dans la région du Donbass et l'accès comme la protection de la mission d'observateurs de l'OSCE», avait déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, après cinq heures de réunion avec ses homologues français, russe et ukrainien.
Cette rencontre visait à renouer le dialogue après 16 mois sans réunion et une escalade des tensions dans l'est de l'Ukraine où le cessez-le-feu prévu par les accords de Minsk de février 2015 est régulièrement violé.