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Des officiels américains traversent la frontière nord-coréenne en vue de l'éventuel sommet Kim-Trump

Des émissaires américains ont franchi la frontière nord-coréenne pour discuter de la préparation de l'éventuel sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un. Le leader nord-coréen a d'ailleurs réaffirmé sa volonté de rencontrer le chef d'Etat américain.

C'est un nouveau signal en faveur du maintien du sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, prévu le 12 juin à Singapour, mais dont latenue reste incertaine. Selon le Washington Post du 27 mai, des responsables américains ont traversé la frontière nord-coréenne afin de mener des pourparlers sur l'organisation de cet éventuel sommet. Cette délégation serait menée par Sung Kim, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Corée du Sud et ex-négociateur américain sur le dossier nucléaire nord-coréen. Allison Hooker, experte de la Corée du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, ainsi qu'un responsable du département de la Défense, l'accompagneraient. Selon le Washington Post, les diplomates américains ont rencontré Choe Son-hui, la vice-ministre des Affaires étrangères de la Corée du Nord.

Par la suite, le 27 mai, le porte-parole du département d'Etat américain, cité par l'agence Reuters, a confirmé qu'une délégation américaine menait des pourparlers avec la Corée du Nord à Panmunjeom, dans la zone démilitarisée, côté nord-coréen.

Les rencontres entre ces responsables devraient se poursuivre les 28 et 29 mai, d'après le Washington Post.

Le président sud-coréen Moon Jae-in, qui a rencontré le 26 mai Kim Jong-un, à la frontière entre les deux Corées, a déclaré ce 27 mai qu'ils tenaient l'un comme l'autre à le tenue du sommet Trump-Kim. Selon le chef d'Etat sud-coréen, Kim Jong-un a en outre réaffirmé son engagement à achever la dénucléarisation de la péninsule coréenne. 

Donald Trump avait annulé le 24 mai son sommet prévu à Singapour le 12 juin avec le président nord-coréen, peu après, malgré l'annonce par Pyongyang du démantèlement de son site d'essais nucléaires de Punggye-ri. Moins de 24 heures plus tard, le dirigeant américain s'était cependant montré à nouveau optimisme, évoquant le possible maintien du sommet après «des discussions très productives avec la Corée du Nord pour que le sommet ait lieu».

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