Après avoir examiné les dossiers de 18 268 demandeurs d'asile entrés en 2017 sur le territoire belge, les services de renseignements belges (Sûreté de l'Etat) ont estimé que 125 d'entre eux présentaient «un risque de menace», selon des informations du journal De Tijd.
Le risque définit par la Sûreté de l'Etat est large, allant de l'espionnage au terrorisme en passant par le radicalisation ou encore l'appartenance à des sectes «nuisibles». D'après les chiffres communiqués par le ministre de la Justice Koen Geens, 35 de ces 125 cas concernent l'extrémisme religieux. Les autorités expliquent avoir obtenu ces résultats par le croisement de bases données, précisant que le lien établi avec une menace pouvait ainsi être indirect.
L'examen approfondi des demandeurs d'asile a été mis en place en septembre 2015 en Belgique, et ne concernait à ses débuts que les personnes en provenance de Syrie et d'Irak. Rapidement, il a été étendu à tous les pays. Chaque irrégularité concernant un demandeur d'asile est transmise à l'Office des étrangers, et leur nom est également communiqué à tous les services engagés dans la lutte contre le radicalisme.