Le président américain Donald Trump a annoncé ce 23 février un train de nouvelles sanctions visant à isoler encore plus la Corée du Nord. «[Leur objectif est de] continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée», selon des extraits du discours présidentiel diffusés plus tôt dans la journée par la Maison Blanche mais qui n'ont finalement pas été prononcés par le chef de l'Etat.
J'espère que quelque chose de positif en sortira
A l'issue de son discours très attendu lors du grand rendez-vous annuel des conservateurs du CPAC, Donald Trump s'est contenté de faire ce bref commentaire : «J'espère que quelque chose de positif en sortira, nous verrons».
56 sociétés de transport maritime et navires sont notamment visées au motif qu'elles aideraient Pyongyang à «échapper» aux sanctions», d'après les extraits diffusés par la Maison Blanche. «[Il s'agit de] continuer à couper les sources de revenus et de pétrole que le régime utilise pour financer son programme nucléaire et son armée», est-il également ajouté. Il s'agit des «plus importantes nouvelles sanctions jamais imposées au régime nord-coréen», selon les mêmes extraits.
Cette annonce de nouvelles sanctions américaines coïncide par ailleurs avec la venue dans la péninsule de la fille et conseillère du président américain, Ivanka Trump, qui assistera ce 25 février à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Pyeongchang.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a multiplié ces dernières années les trains de sanctions pour contraindre Pyongyang à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique. En 2017, le Conseil de sécurité a imposé à l'unanimité trois séries de sanctions économiques à la Corée du Nord, toutes plus fortes les unes que les autres : le 5 août (fer, charbon, pêche...), le 11 septembre (textile, limitation de livraisons de pétrole) et le 22 décembre (produits pétroliers raffinés notamment).
Donald Trump a, par le passé, accusé la Chine de livrer du pétrole à la Corée du Nord malgré les sanctions, une affirmation catégoriquement rejetée par Pékin.
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