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Le gouvernement syrien condamne «l'agression turque brutale sur Afrin»

D'après l'agence publique syrienne Sana, Damas a condamné fermement l'opération militaire turque, baptisée «Rameau d'olivier», visant un district syrien tenu par des milices kurdes.

Damas «condamne fermement l'agression turque brutale sur Afrin, qui constitue une partie intrinsèque du territoire syrien», selon une source au sein du ministère syrien des Affaires étrangères citée par l'agence publique syrienne Sana, le 20 janvier 2018.

«La Syrie nie complètement les allégations du régime turc selon lesquelles il l'a informée de cette opération militaire», a également déclaré cette source. 

Plus tôt, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu avait déclaré sur la chaîne 24TV avoir informé «toutes les parties» de ce qu'Ankara faisait à Afrin, y compris Damas, «par écrit».

Ce 20 janvier, le président turc Erdogan a déclaré que l'opération militaire turque visant la ville syrienne d'Afrin – l'opération «Rameau d'olivier» – avait «de facto commencé sur le terrain».

Le district d'Afrin est tenu par les Unités de protection du peuple (YPG), une milice kurde alliée des Etats-Unis et considérée comme terroriste par Ankara. Ce dernier accuse les YPG d'être la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène une rébellion dans le sud-est de la Turquie.

Le 15 janvier, le chef d'Etat turc avait prévenu qu'il comptait «tuer dans l’œuf cette armée terroriste», en réaction à l'annonce par Washington de la mise en place d'un programme d'entraînement pour les garde-frontières arabes et kurdes en Syrie, afin d'éviter une renaissance de l'Etat islamique.

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