Les gouvernements des pays membres de l'Union européenne se sont mis d'accord le 18 janvier pour mettre en place des sanctions contre le Venezuela, alors que le pays traverse une crise économique et politique déjà rude depuis plusieurs années. Les premières mesures annoncées concernent directement des proches du président vénézuélien, Nicolas Maduro.
Plus précisément, ce sont sept hauts responsables vénézuéliens qui sont concernés par ce que plusieurs proches du dossiers ont qualifié de «mesures restrictives» à l'AFP. Il s'agit principalement d'un gel d'avoirs et d'une interdiction de visas restreignant leur droit d'entrée dans l'UE.
Les difficultés politiques et économiques que connaît le Venezuela sont aggravées depuis plusieurs années par l'embargo qu'il subit. Le gel des avoirs ou l'interdiction d'acheter de nouvelles obligations émises par le gouvernement du Venezuela ou la compagnie pétrolière nationale PDVSA limitent fortement l'accès aux sources de financement à l'international, dont le Venezuela a pourtant cruellement besoin pour ses importations.
Les gouvernements européens, et plus généralement occidentaux, interviennent régulièrement pour dénoncer la situation politique au Venezuela, où l'opposition conteste les réformes constitutionnelles récemment mises en place par le parti de Nicolas Maduro. Ce dernier s'en prend régulièrement à ce qu'il qualifie d'ingérence étrangère.