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Belgique : des détenus radicalisés pourraient communiquer avec des proches en Syrie et en Irak

Selon le quotidien flamand De Tijd, le ministre de la Justice aurait sciemment omis de faire état de dysfonctionnements relevés par les services de sécurités belges au sein des prisons, à l'occasion de questions parlementaires sur le sujet.

Des détenus belges parviennent-ils à communiquer de manière codée avec leurs familles, le milieu criminel voire avec d'autres détenus ou personnes radicalisées en Syrie et en Irak ?

C'est ce qu'affirme le journal flamand De Tijd dans un article du 12 janvier, qui s'appuie sur des notes des services de sécurité transmises au cabinet du ministre de la Justice, Koen Geens. Si ces dysfonctionnements n'ont pas été soulevés par le ministre dans la réponse définitive qu'il a donnée aux questions parlementaires sur le sujet, le quotidien, cité par RTBF, soutient que ces notes ont été jointes par erreur à certaines réponses envoyées à d'autres services. Le document faisait également état de la découverte d'armes interdites dans les ailes pénitentiaires pour détenus radicalisés.

«La seule réponse valide à une question écrite est le document définitif signé par le ministre», a répondu Koen Geens face à la polémique naissante, déplorant qu'une version Word du document, que le cabinet envoie toujours au préalable et qui est seulement destinée aux services spécifiques, ait été utilisée par des parlementaires pour pointer son cabinet du doigt.

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