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A son tour, Séoul tend la main à Pyongyang et propose une date pour des discussions

Après une escalade des tensions entre Washington et Pyongyang, Kim Jong-Un avait évoqué une ouverture des discussions avec Séoul à l'occasion des JO d'hiver. Le 2 janvier, la Corée du sud ouvre à son tour la voie à des discussions pour le 9 janvier.

Le 2 janvier la Corée du sud a proposé de tenir des discussions de haut niveau avec Pyongyang le 9 janvier afin d'améliorer les relations intercoréennes, après la main tendue de Kim Jong-Un qui a évoqué une participation nord-coréenne aux jeux Olympiques d'hiver qui se dérouleront au mois de février en Corée du sud.

Le dirigeant nord-coréen s'est servi de son adresse à la nation du Nouvel An pour répéter que son pays était un Etat nucléaire à part entière et qu'il avait en permanence à sa portée le «bouton nucléaire» mais, parallèlement, il a tendu la main au Sud en expliquant que Pyongyang pourrait participer aux JO de d'hiver de Pyeongchang.

«Nous espérons que le Sud et le Nord pourront s'asseoir face à face pour discuter de la participation de la Corée du nord aux jeux de Pyeongchang de même que d'autres questions d'intérêt mutuel pour l'amélioration des relations intercoréennes», a déclaré le ministre sud-coréen de l'Unification, Cho Myoung-Gyon, lors d'une conférence de presse.

Le 22 décembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a durci les mesures de rétorsion contre la Corée du Nord par le vote à l'unanimité d'une résolution américaine ciblant l'accès de Pyongyang au pétrole et les travailleurs nord-coréens qui vivent à l'étranger. Il s'agit du neuvième train de sanctions de l'ONU à l'encontre de la Corée du nord. Pyongyang l'a qualifié d'«acte de guerre».

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