Au lendemain de la décision de Donald Trump de reconnaître Jérsualem comme capitale d'Israël, de premiers affrontements entre des Palestiniens et l'armée israélienne ont eu lieu à Bethléem le 7 décembre. Quelques heures plus tôt, le Hamas avait appelé à une «nouvelle intifada» contre «l'ennemi sioniste».
Des canons à eau ont notamment été utilisés par les forces de sécurité israéliennes contre les manifestants, qui lançaient des projectiles en leur direction.
A Gaza, l'armée israélienne a décidé d'accroître son dispositif, «Des bataillons supplémentaires vont renforcer la zone, ainsi que des unités de combat et de renseignement et des unités de défense territoriales», a fait savoir Tsahal, cité par The Times of Israel.
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A Ramallah également, des témoins ont rapporté des scènes de violences.
«Nous devons appeler au lancement d'une nouvelle intifada et travailler à cela, face à l'ennemi sioniste», a déclaré le leader du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, un peu plus tôt dans la journée.
A Jérusalem, des centaines de manifestant d'après The Times of Israël, se sont rassemblés devant la porte de Damas, à la limite de la vieille ville. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour contrôler la foule, après des bousculades.
Plusieurs chancelleries de par le monde avaient mis en garde les Etats-Unis face au risque accru de violences qui pourraient découler d'une rupture avec la ligne diplomatique traditionnellement observée par Washington jusqu'alors, qui s'en était tenu au statu quo sur la question de Jérusalem.
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