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La Russie réduira sa présence militaire en Syrie dès la fin de l'année

L'armée russe a annoncé le 23 novembre une réduction de sa présence militaire en Syrie, où elle intervient à la demande du gouvernement syrien depuis 2015 dans le cadre de la lutte contre l'Etat islamique.

Valéri Guérassimov, chef d'état-major des forces armées de la Fédération de Russie, a annoncé le 23 septembre que la Russie réduirait «substantiellement» sa présence militaire en Syrie, alors que l'Etat islamique est en passe d'être vaincu sur le terrain. Cette décision pourrait être effective avant la fin de l'année.

Si Valéri Guérassimov n'a pas donné davantage de détails quant à l'ampleur de cette réduction annoncée de la présence militaire russe en Syrie, l'annonce qu'il a faite aux journalistes qui l'avaient interrogé à ce sujet confirme les propos tenus la veille par Vladimir Poutine. Lors d'une conférence tripartite avec ses homologues iranien et turc, le chef d'Etat russe avait annoncé qu'«une nouvelle phase» s'ouvrait en Syrie, et que le temps de l'action militaire devait céder le pas à la résolution politique du conflit.

De la bataille de Palmyre à la libération d'Alep en passant par la levée du siège de Deir ez-Zor, l'engagement russe en Syrie, entre revers et victoires, a permis des avancées considérables dans la destruction des capacités militaires de l'Etat islamique. 

Le jour même de cette annonce, un article du Washington Post révélait que Washington, qui intervient illégalement en Syrie depuis 2014, comptait maintenir ses troupes en Syrie. Si l'objectif initialement annoncé par les Etats-Unis pour justifier leur intervention était la lutte contre les djihadistes, ceux-ci ayant été défaits, c'est désormais la menace iranienne qui est présentée comme justifiant le maintien de l'armée américaine sur place.

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