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Le cerveau du tueur de Las Vegas sera disséqué et analysé

Stephen Paddock s'est suicidé après avoir tué 58 personnes en tirant depuis une fenêtre du Mandalay Bay Hotel, à Las Vegas. Si l'attaque a été revendiquée par Daesh, son cerveau va être analysé par un neurologue pour tenter d'expliquer le geste.

Un mois après la tuerie de Las Vegas survenue le 1er octobre, qui a fait 58 morts et quelque 500 blessés, les enquêteurs sont toujours aussi démunis quant au mobile du tireur, Stephen Paddock, 64 ans.

Selon une information du New York Times, le docteur Hannes Vogel, directeur du service de neuropathologie à l'hôpital universitaire de Stanford (Etats-Unis), va procéder à une analyse minutieuse des tissus du cerveau du tueur afin de déterminer s'il souffrait d'une tumeur ou d'une malformation qui pourrait expliquer son geste.

De lourds dégâts causés par le suicide du sujet, mais le cerveau reste analysable

Cette autopsie approfondie permettra également d'évaluer l'état de santé général de Stephen Paddock avant sa mort : maladie de sang, attaque cérébrale, trauma, infection, épilepsie ou maladie dégénérative... Comment expliquer le passage à l'acte du tueur sexagénaire ? 

Selon le New York Times, le docteur Vogel dit avoir été informé de l'étendue des dégâts subis par le cerveau de Stephen Paddock lors de son suicide par balle, mais le neurologue considère toutefois que l'organe est toujours analysable, «sous réserve de l'observation».

Daesh avait dans un premier temps revendiqué l'attentat de Las Vegas, mais plusieurs dignitaires américains, dont un responsable du FBI, avaient déclaré qu'ils n'avaient constaté «aucune connection» entre Stephen Paddock et l'Etat islamique.

L'hypothèse de troubles psychologiques antérieurs avait alors été évoquée.

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