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Les discours se poursuivent pour le sixième jour à l'ONU

Lors de la 72e assemblée générale des Nations unies qui a lieu à New York, les dirigeants débattent des enjeux majeurs de la diplomatie internationale. Corée du Nord, guerre en Syrie et nucléaire iranien sont au programme. RT France est sur place.

Lundi 25 septembre

Les discours reprennent à l'ONU. Le représentant du Venezuela doit notamment s'exprimer.

Samedi 23 septembre

Ri Yong Ho, ministre des Affaires étrangères de Corée du Nord, a pris la parole le 23 septembre devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

Dénonçant le discours américain déclamé quatre jours plus tôt par Donald Trump ayant «entaché», selon lui l'«enceinte sacrée des Nations Unies». Le représentant nord-coréen a qualifié les Etats-Unis de «menace pour la paix et la sécurité» mondiale. «Trump se lance dans une mission suicide», a-t-il ajouté, précisant que «si des vies humaines américaines innocentes sont perdues» dans une éventuelle confrontation militaire entre les deux pays, ce serait «uniquement» de la faute du dirigeant américain. Ri Yong Ho n'a par ailleurs pas tari de qualificatifs condescendants à l'égard de Donald Trump, parlant de lui comme d'une «personne dérangée», un «mégalomane», un «gangster» ou un «roi menteur».

«Les Etats-Unis sont le premier pays à avoir produit des armes nucléaires et le seul à y avoir eu recours, massacrant des centaines de milliers de civils innocents», a ajouté Ri Yong Ho devant l'Assemblée

C'est au tour de Ri Yong Ho, ministre nord-coréen des Affaires étrangères, de s'exprimer devant l'ONU.

«Aucun peuple n'a plus souffert du terrorisme que le peuple syrien», déclare à la tribune le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem.

Il souligne la volonté de Damas de travailler à une résolution politique du conflit, afin de mettre un terme «au bain de sang».

Walid al-Mouallem réaffirme l'importance de «séparer les groupes terroristes de ces groupes qui ont accepté de participer au processus [de paix] d'Astana». Le ministre dénonce en revanche la Turquie, qui «poursuit sa politique agressive envers le peuple syrien», mais aussi les «actions de voyous» d'Israël. Il accuse l'Etat hébreu de s'être immiscé dans le conflit syrien en soutenant des groupes terroristes dans le pays, mais également en menant des frappes.

«Personne ne peut priver le peuple syrien libre de la volonté de bâtir son avenir», poursuit-il.

Concernant les accusations d'utilisation d'armes chimiques par le gouvernement de Bachar el-Assad, le ministre syrien souligne que l'arsenal chimique syrien a été démantelé au vu des observateurs internationaux.

Il s'en prend ensuite au groupe de la Conférence internationale des amis de la Syrie, qui réunit notamment la France, l'Arabie saoudite, les Etats-Unis et d'autres pays soutenant l'opposition syrienne. Le ministre les accuse d'avoir versé «le sang de milliers de syriens en soutenant les terroristes».

«La coalition menée par les Etats-Unis a tué davantage de civils innocents que de terroristes, et a détruit des infrastructures vitales pour les Syriens», poursuit-il. Evoquant l'utilisation par celles-ci d'«armes au phosphore et d'autres armes interdites par le droit international», il ajoute : «Nous ne comprenons pas le silence de la communauté internationale face à ces crimes.»

Les discours reprennent à l'Assemblée générale de l'ONU. C'est la République démocratique du Congo qui ouvre le bal.

Les représentants des nations du monde s'exprimeront à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU pour la cinquième journée consécutive. Au programme notamment, les discours de la Syrie, de la Corée du Nord ou encore de l'Arabie saoudite, des pays qui font régulièrement la Une de l'actualité.

Vendredi 22 septembre

Abdelkader Messahel, ministre algérien des Affaires étrangères a appelé de ses vœux une réforme institutionnelle des Nations unies, et en particulier du Conseil de sécurité, dont les cinq membres permanents sont la Russie, le Royaume-Uni, la France, les Etats-Unis et la Chine.

«L'heure est venue», a-t-il estimé. «Nous devons corriger l'injustice historique que constitue l'absence de représentants de l'Afrique», a fait valoir le ministre algérien, évoquant une faillite de sécurité collective.

A la tribune des Nations unies, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a souligné un contexte marqué par la persistance des conflits anciens auxquels d'ajoute de nouveaux conflits meurtriers.

«A chaque session de cette auguste assemblée, nous faisons le même triste constat devant l'état du monde. Malheureusement cette session ne déroge pas à la règle», a-t-il déploré.

«De nouveaux foyers de tensions apparaissent [...] ainsi que l'aggravation des menaces transfrontalières telles que le terrorisme et la criminalité transfrontalière», a encore souligné Abdelkader Messahel, s'inquiétant pour la stabilité même des Etats concernés.

En parallèle des discours à l'Assemblée, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'apprête à tenir une conférence.

Lire aussi : Lavrov appelle les «esprits échauffés» à se refroidir sur la Corée du Nord, à New York (EN DIRECT)

C'est au tour du représentant de Cuba de prendre la parole. Suivez son intervention en direct sur RT France.

Après le discours du représentant du Cameroun à la tribune des Nations unies, des manifestations ont eu lieu à New York.

RT France est allé à la rencontre des manifestants.

Jeudi 21 septembre

«La mondialisation n'est pas prête de s'arrêter ; il ne s'agit pas d'une confrontation Orient-Occident», a estimé le ministre chinois des Affaires étrangères, qui considère que l'ONU devrait être une plateforme d'échanges entre les civilisations et les cultures, encouragée par l'Unesco. 

Wang Yi, chef de la diplomatie chinoise, arrive à son tour à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU. Il plaide pour faire primer une «approche holistique de la lutte contre le terrorisme», demandant à ce que l'ONU serve à coordonner ses efforts en ce sens.

Au sujet du conflit israélo-palestinien, Sergueï Lavrov a rappelé l'engagement de Moscou en faveur de l'«unité palestinienne». «Nous sommes prêts par tous les moyens à relancer le dialogue israélo-palestinien», a-t-il déclaré, tout en soulignant que la Russie soutenait les efforts de l'Egypte en ce sens.

«Le front al-Nosra pour des raisons que j'ignore, est épargné par la coalition américaine», a dénoncé Sergueï Lavrov. Il a par ailleurs appelé à faire primer la paix et la lutte contre le terrorisme sur les considérations purement politiques en Syrie. 

Sergueï Lavrov a critiqué les différents types de sanctions prises à l'encontre de divers Etats, citant le cas du Venezuela. Il a  assimilé les sanctions à une forme d'ingérence.

«Les sanctions contre l'Iran sont extraterritoriales», a estimé Sergueï Lavrov, rappelant en outre que «la quasi-totalité des Etats membres de l'ONU demand[aient] la levée des sanctions contre Cuba depuis des années», et que celles-ci avaient prouvé leur inefficacité. 

Quelques heures plus tôt, Donald Trump annonçait de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.

«L'Occident continue de croire que ceux qui ne sont pas avec lui sont contre lui et de s'étendre vers l'Est», a déploré Sergueï Lavrov.

Evoquant plus spécifiquement la crise ukrainienne et la recrudescence des mouvements d'extrême-droite à Kiev, il a en outre regretté que certains Etats «s'abritent derrière a liberté d'expression pour tolérer le néonazisme».

«En Europe civilisée, on autorise certains à détruire des monuments élevés à la mémoire des héros de la Seconde Guerre mondiale», a-t-il en outre déploré, en référence à la destruction d'un monument aux morts soviétiques en Pologne.

Sergueï Lavrov débute son discours par un rappel de l'attachement de la Russie au respect de la souveraineté, saluant les mots de Donald Trump qui, le 19 septembre dernier, avait assuré vouloir garantir les différences culturelles des Etats du monde et lutter contre les ingérences.

Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, prend la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Confirmant le virage diplomatique amorcé depuis quelques années et sa volonté de jouer un rôle militaire de premier plan, l'Allemagne annonce vouloir organiser la prochaine réunion du Conseil de sécurité de l'ONU pour 2019-2020.

Sigmar Gabriel, dans une nouvelle pique adressée à Donald Trump, cite un discours de John F. Kennedy devant l'Assemblée générale de l'ONU, qui évoquait «le désarmement général».

Dans un discours aux airs de plaidoyer contre la guerre et en faveur de la réduction des dépenses militaires, Sigmar Gabriel a estimé que l'argent de l'armement pourrait être employé pour l'aide ou développement ou la lutte contre la malaria.

Tout en se disant prêt à employer «tous les moyens diplomatiques disponibles», Sigmar Gabriel se range au constat de Donald Trump ou Emmanuel Macron, et assure que l'Allemagne «ne peut tolérer les provocations de la Corée du Nord».

Sigmar Gabriel, vice-Chancelier allemand et ministre des Affaires étrangères, prend la parole et débute son discours par une défense de l'Europe. «Nous avons appris de l'Histoire à ne pas penser "Germany first" mais "Europe first"», a-t-il déclaré, en référence au principal slogan de campagne de Donald Trump, «America first».

L'Assemblée générale de l'ONU entame ce 21 septembre sa troisième journée de débats. Cette journée sera notamment marquée par les interventions de la Russie, de la Corée du Sud ou encore du Yémen.

Mercredi 20 septembre

Devant l'assemblée, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a soutenu la politique américaine de «toutes les options sur la table» en ce qui concerne la Corée du Nord.

"«La gravité de la menace est sans précédent [et c'est devenu] un sujet urgent»" à traiter, a affirmé le dirigeant japonais.

Le président du Conseil européen Donald Tusk, qui représente l'UE à l'ONU, a assuré que l'Europe savait toujours faire «la distinction entre le bien, le bon et le mal» dans le cadre des différentes crises qui agitent le monde.

L'Union européenne assure qu'elle continuera d'assumer sa responsabilité dans la crise des réfugiés en jouant «son rôle de pays d'accueil», a fait savoir son représentant auprès de l'Assemblée générale. 

«Le président Vladimir Poutine en Russie et le président Xi Jinping ont lancé des initiatives de paix pour résoudre ce conflit», a estimé Mahmoud Abbas.

«Le gouvernement israélien a poursuivi sans relâche sa politique de colonisation en dépit des résolutions internationales», a rappelé Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne. Il en a profité pour appeler à la fin de cette «politique illégale».

Le dirigeant palestinien a appelé les Nations Unies à poursuivre ses efforts pour encourager Israël à cesser l'occupation des territoires palestiniens. Si jamais la solution à deux Etats venait à être abandonnée, a-t-il également fait valoir, les Palestiniens continueraient malgré tout à se battre pour exiger leurs droits, en tant qu'habitants historiques de la Palestine.

«La Russie et l'Ukraine veulent deux choses tout à fait différentes : l'Ukraine veut la paix et le rétablissement de sa souveraineté ; la Russie veut contrôler l'Ukraine», a assuré le président ukrainien Petro Porochenko.

Le président ukrainien Petro Porochenko affirme devant l'assemblée que le Kremlin «a toujours choisi d'aggraver la souffrance ukrainienne». «La Crimée est devenue un territoire d'oppression, et tous ceux qui ne sont pas d'accord avec le Kremlin voient leur vie et leur liberté menacées», a-t-il ajouté.

Hassan Rohani a insisté sur le fait que l'accord sur le nucléaire iranien avait fait l'objet d'un large consensus au sein de la communauté internationale et était le fruit d'intenses négociations bilatérales. Ce rappel intervient alors que Donald Trump et Benjamin Netanyahou ont appelé à remettre en cause cet accord.

Le président iranien a évoqué ses craintes de voir ce consensus remis en cause par «l'arrogance» de certains nouveaux venus.

«Il n'est pas possible que des régimes racistes félons foulent au pied les droits fondamentaux des Palestiniens, et que ceux qui usurpent la Terre vivent dans la sécurité», a estimé Hassan Rohani, faisant référence à Israël. «Hier, nous soutenions le droit des Juifs, aujourd'hui nous soutenons ceux des Palestiniens : l'Iran est toujours le même pays», a-t-il assuré, invoquant l'Histoire longue de l'Iran.

Le président iranien Hassan Rohani prend la parole lors de cette deuxième journée de l'assemblée générale des Nations unies. 

Après une première journée marquée notamment par les interventions de Donald Trump et d'Emmanuel Macron, l'assemblée générale des Nations unies entame sa deuxième journée de débats, le 20 septembre. 

Au micro de RT France à New York, le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, rappelle que l'accord de Paris n'est pas reversible, ni négociable et ajoute : «La responsabilité de la France, c'est de montrer le chemin.»

Les enjeux climatiques sont très importants pour le Gabon, selon le président Ali Bongo. «C'est une question de vie ou de mort», a-t-il estimé au micro de RT France lors de l'assemblée générale des Nations unies.

Le chef d'Etat gabonais se félicite également de la position de la France dans les dossiers environnementaux. «Nous, en  Afrique, lui apportons tout le soutien possible [...] pour aller plus loin que les simples déclarations d'intention, il faut aller beaucoup plus loin.» A-t-il conclu.

En plein sommet du pacte mondial pour l'environnement à l'ONU, les lumières s'éteignent : panne de courant.

Mardi 19 septembre

Abordant l'inévitable sujet de l'accord sur le nucléaire iranien, que l'administration américaine entend remettre en cause, Benjamin Netanyahou a salué le message porté par Donald Trump, dans la même enceinte, quelques heures plus tôt. «Nous devons maintenant dire la vérité sur l'Iran comme l'a fait de manière si éloquente le président Trump ce matin», a-t-il déclaré, avant d'ajouter : «J'ai entendu d'innombrables discours dans cette enceinte mais aucun n'a été plus hardi, plus clair, plus courageux que celui présenté par le président Trump aujourd'hui.»

Le Premier ministre israélien a ensuite fait valoir : «Nous avons vu le danger de quelques armes nucléaires aux mains d'un petit régime voyou [en référence à la Corée du Nord]. Imaginez le danger de centaines d'armes nucléaire aux mains du vaste empire iranien avec des missiles pouvant les transporter n'importe où sur Terre.»

Le Premier ministre d'Israël Benjamin Netanyahou prend désormais la parole devant l'assemblée onusienne.

«Tant de pays du monde se sont enfin éveillés et reconnaissent maintenant ce qu’Israël peut amener au monde», a assuré le chef du gouvernement, qualifiant son pays de «nation de l'innovation». «Nos services de renseignement ont empêché des attentats et ont sauvé des centaines de vies dans vos pays», a-t-il notamment déclaré.

«70 ans après [la naissance de l'Etat juif], le monde embrasse Israël et Israël embrasse le monde», a-t-il encore clamé.

Se disant fier de se rendre sur tous les continents du monde en voyage diplomatique, à l'exception encore de l'Antarctique, Benjamin Netanyahou a lancé avec humour : «Mais j'y irai un jour [en Antarctique] ! Je veux y aller parce que j'ai entendu dire que les pingouins eux aussi sont de chauds partisans d’Israël», avant d'ajouter : «Vous pouvez rire, mais les pingouins ça ne leur pose pas de problème de reconnaître que des fois les choses peuvent être noires ou blanches.»

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a rappelé son attachement à la création d'un Etat palestinien. «J'appelle la communauté internationale à appuyer nos frères et sœurs en Palestine et à soutenir un Etat de Palestine indépendant», a-t-il déclaré.

Avant de rendre la parole, Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué l'institution des Nations unies. «Le monde ne se résume pas à cinq pays [...] Il est plus que temps de réformer le Conseil de sécurité», a-t-il martelé.

«La plupart des groupes et des forces disant lutter contre Daesh dans la région n'en ont nullement l'intention», a dénoncé Recep Tayyip Erdogan à la tribune des Nations unies ce 19 septembre 2017. «Ils utilisent Daesh comme un prétexte pour remplir leurs propres desseins», a-t-il poursuivi avant d'ajouter, à l'adresse des pays occidentaux : «Si la lutte contre Daesh n'est pas menée pour des raisons légitimes, le monde sera condamné à voir se recréer constamment des groupes comme Daesh.» 

«Avec la Russie et l'Iran, nous avons lancé les négociations d'Astana afin d'établir un cessez-le-feu», a rappelé le président turc Recep Tayyip Erdogan, faisant références aux rounds de négociation d'Astana depuis le début de 2017 qui ont abouti à la mise en place de zones de désescalade en Syrie.

«[Mais] nous n'avons pas reçu un soutien suffisant de la communauté internationale et notamment de l'Union européenne», a-t-il déploré notant que, selon lui, l'Union n'aurait envoyé que 820 millions d'euros d'aide aux Syriens sur les 3 milliards promis. «Avec le monde comme témoin, je lance un appel à toutes ces personnes qui ont laissé ce fardeau de 3,2 millions de réfugiés sur le seul dos de la Turquie», a-t-il encore dénoncé.

Le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan prend à son tour la parole. «Hélas ! la paix et la stabilité dans le monde ont encore régressé depuis l'année dernière lors de notre réunion dans cette même salle», a-t-il déploré ajoutant : «En Syrie c'est toute une civilisation qui est en train d'être détruite.»

C'est au tour du représentant du Qatar, l'émir Tamim ben Hamad Al Thani, de s'exprimer. «Le Qatar tente actuellement de gérer son fonctionnement, son économie, son plan de développement grâce aux voies maritimes et aériennes que les pays [auteurs d'un blocus contre le Qatar] ne maîtrisent pas», a-t-il expliqué, dénonçant le «blocus injuste» que lui imposent ses voisins de la péninsule arabe. «Ce blocus a été mis en place de manière abrupte. Voilà pourquoi les Qataris le vivent comme une trahison», a-t-il ajouté.

Assurant que la participation du Qatar à la lutte contre le terrorisme était reconnue par toute la communauté internationale, l'émir a considéré que le terrorisme devait «être combattu sur le plan idéologique».

Le haut responsable a par ailleurs tenu à déclarer qu'Israël constituait un «obstacle» à une «paix juste et durable» au Moyen-Orient, l'Etat juif s'opposant selon lui à toute possibilité de paix arabe dans la région.

Après son discours à l'assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron va donner une conférence de presse devant des journalistes du monde entier.

Sans préciser comment, Emmanuel Macron a estimé que l'ONU devait se réformer pour «ne pas se réfugier derrière le droit de veto quand des crimes de masse sont organisés».

Emmanuel Macron a rappelé son attachement à l'accord sur le nucléaire iranien, dénoncé tant par Israël que par les Etats-Unis

Citant l'exemple du Venezuela, travaillé selon lui par «des tendances dictatoriales», de la Corée du Nord ayant «franchi un seuil majeur», ou de l'Ukraine, où il entend parvenir à «un cessez-le-feu», Emmanuel Macron a appelé au dialogue dans un contexte multipolaire avec «tous les partenaires, dont la Chine et la Russie».

«Je respecte profondément la décision des Etats-Unis, et la porte leur restera toujours ouverte», a assuré Emmanuel Macron au sujet de l'Accord de Paris sur le climat. «Mais nous ne reculerons pas», a-t-il prévenu, excluant toute renégociation du texte. Il a une nouvelle fois été applaudi à cette occasion.

Le président français a été applaudi après avoir répété que 0,55% du PIB français serait consacré à l'aide publique au développement. «Ces causes profondes, morales, civilisationnelles, si nous voulons les relever, c'est par une véritable politique de développement qu'il faut passer», a-t-il assuré.

L'été dernier, le budget du ministère des Affaires étrangères avait pourtant été amputé de 282 millions d'euros, dont la moitié de cette somme ponctionnée sur le budget de l'aide au développement.

Selon Emmanuel Macron, «le migrant est devenu le symbole de notre époque». Il a en outre annoncé vouloir faire des «routes de la nécessité» des «routes de la liberté». «Ces migrations sont politiques, climatiques, ethniques», a-t-il estimé, faisant de la protection des réfugiés «un devoir moral».

«Il faut lutter contre la présence sur internet du terrorisme et contre son financement», a martelé Emmanuel Macron, estimant que la réponse militaire ne pouvait pas être «l'unique réponse» au terrorisme.

Emmanuel Macron a estimé que le format d'Astana pouvait être «utile» mais qu'il n'était pas suffisant pour parvenir à une issue au conflit syrien.

Le format de négociations d'Astana réunit la Russie, l'Iran et la Turquie ainsi que le gouvernement syrien et des représentants de plusieurs groupes rebelles.

Emmanuel Macron prend la parole devant l'Assemblée générale de l'ONU.

L'équipe de communication du président de la République se tient prête à la prise de parole d'Emmanuel Marcron. 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'est félicité du discours du président américain. 

«Durant mes 30 ans d'expérience à l'ONU je n'ai jamais entendu de discours aussi audacieux et courageux», a-t-il affirmé. 

«Le président a dit la vérité sur les grands dangers qui menacent le monde et a appelé à les affronter afin de sécuriser l'avenir de l'humanité», a-t-il poursuivi.

Une opinion non partagée par le ministre des Affaires étrangères de la Suède Margot Wallström. «C'était un mauvais discours, [prononcé] au mauvais moment et [adressé] au mauvais public», a-t-elle affirmé au micro de la BBC.

Donald Trump vient de conclure son discours à l'Assemblée générale des Nations unies sur une note rassembleuse : «Assemblons-nous tous, pour la paix, la justice et pour Dieu.»

«Si nous ne mettons pas tous nos esprits et tous nos cœurs dans un projet de société saine, personne ne le fera pour nous. On ne peut pas attendre que les autres pays le fassent à notre place. C'est à nous de construire notre avenir», plaide Donald Trump devant l'assemblée générale de l'ONU.

«Sommes-nous toujours des patriotes ?» C'est la question cruciale pour Donald Trump qui appelle chaque pays à préserver son identité nationale.

Donald Trump évoque à nouveau les dossiers relatifs à sa politique intérieure : «Des millions d'emplois ont été détruits aux Etats-Unis et notre grande classe moyenne a été laissée au bord de la route. Mais nous ne l'oublierons plus jamais. Notre premier devoir va à notre nation.»

Evoquant les dossiers d'Amérique centrale, Donald Trump a pointé les ennemis des Etats-Unis : «Nous ne lèverons pas les sanctions contre Cuba». Quant au Vénézuéla : «La dictature  socialiste de Nicolas Maduro a détruit une nation prospère en imposant une idéologie qui a semé la misère partout».

Donald Trump appelle à une défense de la condition féminine à travers le monde entier, avant de rappeler que certains pays membres de l'ONU violent toujours les principes des droits de l'homme.

Donald Trump à l'ONU : «Aux Etats Unis, nous avons appris sur le long terme que l'immigration non-contrôlée est injuste pour les pays d'accueil comme pour ceux de départ».

Donald Trump : «Nous remercions la Turquie, la Jordanie et le Liban pour l'accueil offert aux réfugiés fuyant la guerre en Syrie» 

«En Arabie Saoudite, j'ai eu le grand honneur de m'adresser à plus de 50 chefs d'Etat de pays arabes ou musulmans», a rappelé Donald Trump, rappelant que l'heure était venue de «faire en sorte que les pays qui soutiennent le terrorisme et le financent rendent des comptes».

«L'accord passé avec l'Iran était le pire et le plus partial jamais passé dans l'histoire des Etats-Unis» selon le président Donald Trump : «C'est une honte pour les Etats-Unis et nous n'avons pas fini d'en entendre parler» a-t-il promis.

Les «Etats voyous» sont une menace «pour les autres nations et pour leur propres peuples», déclare Donald Trump devant l'Assemblée générale de l'ONU, dominée par la menace nucléaire nord-coréenne et le sort de l'accord de non-prolifération avec l'Iran.

Devant l'assemblée générale de l'ONU, le 45e président américain accuse la Corée du Nord d'affamer et de torturer ses millions d'habitants.

Il rappelle la patience américaine mais dit que les Etats-Unis n'auraient pas d'autre solution que de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas de besoin.

Donald Trump plaide pour la souveraineté des Etats confrontés aux désordres du monde : «L'Etat nation reste le meilleur vecteur pour élever la condition humaine.» 

Il rappelle également qu'il défendra les intérêts de son pays avant tout : «Nous ne pouvons accepter des accords déséquilibrés qui ne donnent rien aux Etats-Unis. Nous devons protéger nos intérêts.»

Le président américain rappelle qu'il donnera «toujours la priorité aux Etats-Unis» et il encourage les autres pays membres à l'imiter dans sa démarche souverainiste.

Donald Trump s'inquiète devant la 72e Assemblée générale des Nations Unies que les terroristes et les extrémistes aient «réuni leurs forces aux quatre coins du monde».

Le président américain Donald Trump défend son bilan économique intérieur devant l'assemblée générale des Nations Unies et assure que «les emplois reviennent comme jamais». Il ajoute que les immenses investissements réalisés par les Etats-Unis dans leur armée en feront la plus grande du monde.

Donald Trump prend la parole à l'assemblée générale des Nations unies pour son premier discours à l'ONU. Il commence par souhaiter la bienvenue aux membres de l'assemblée à New York, sa «ville d'origine».

Le président des Etats-Unis Donald Trump vient d'arriver à l'assemblée générale des Nations Unies. Son premier discours à cet événement annuel est attendu à 16h, heure française.

Alors que le président du Brésil, Michel Temer, a la parole à l'assemblée générale des Nations Unies et évoque justement le dossier israëlo-palestinien, le président israëlien Benyamin Netanyahou entre dans la salle en plein discours, en compagnie de sa femme.

Après avoir plaidé pour le développement durable, le président brésilien Michel Temer se dit honoré de signer demain le traité sur le désarmement nucléaire.

Michel Temer président du Brésil prend la parole à l'assemblée générale des Nations Unies et assure l'ONU de tout le soutien du Brésil dans la construction d'un nouveau monde pacifique et sans pauvreté extrême.

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a pris la parole à l'assemblée générale et plaidé pour un monde sans armes nucléaires, ainsi que pour l'arrêt des opérations militaires birmanes contre les Rohingyas.

«Les autorités birmanes doivent mettre fin aux opérations militaires et permettre un accès humanitaire sans restriction» aux populations touchées par les combats, a précisé le Secrétaire général de l'ONU, quelques heures après un discours de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi qui s'est dite «prête» à organiser le retour des 421 000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis l'été.

Les délégations étrangères prennent place dans l'Assemblée, lieu historique où les leaders du monde se réunissent. Donald Trump compte lancer «de sévères avertissements à la Corée du Nord et à l’Iran» lors de son discours devant l’assemblée générale des Nations Unies face à une centaine de dirigeants. 

A l'issue d'une rencontre à New York dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations unies, le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, et son homologue russe, Serguei Lavrov, ont appelé toutes les parties au dossier à chercher «une résolution pacifique» face aux tensions actuelles autour du dossier des programmes nucléaire et balistique du régime de Pyongyang, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.

«La question du nucléaire dans la Péninsule coréenne doit être résolue par des moyens pacifiques», a affirmé Wang Yi, cité dans ce communiqué. «Le profond cercle vicieux actuel doit être brisé», a-t-il insisté.

Sergueï Lavrov a déclaré que la position de la Russie sur ce dossier était «totalement identique» à la position chinoise, a précisé le communiqué émanant du ministère chinois.

La Russie a de fait rejoint l'appel chinois à «une solution à double détente» autour de cette question, solution qui verrait la Corée du Nord suspendre son programme nucléaire et balistique en échange d'un arrêt des manœuvres militaires américaines dans la région.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou à New York, à l'occasion des travaux de l'Assemblée générale annuelle de l'ONU, a annoncé la présidence égyptienne.

La rencontre était destinée à discuter du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, au point mort depuis 2014 et le président Sissi a souligné «la nécessité de relancer les négociations entre les deux parties en vue de parvenir à un règlement global», selon le communiqué.

Des Français sont sur place, s'adonnant à un petit selfie.

Lundi 18 septembre

Et voici donc une nouvelle poignée de main entre les deux dirigeants, qui s'entretiennent en ce moment.

Alors que les chefs d'Etats s'exprimeront dès demain à la tribune de l'ONU, les premières rencontres bilatérales ont déjà lieu. Emmanuel Macron doit notamment rencontrer Donald Trump d'ici quelques minutes, pour ce qui sera peut-être l'occasion d'une nouvelle poignée de main musclée entre les deux hommes.

Le président américain, à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, s'est notamment exprimé sur le conflit israélo-palestinien.

«Nous allons discuter de beaucoup de choses, notamment d'un accord de paix entre les Palestiniens et Israël [qui serait] une réussite fantastique», a déclaré le président américain au début de leur réunion en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies.

Benjamin Netanyahou a assuré vouloir parler de «l'opportunité pour la paix» entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu'entre son pays «et le monde arabe».

«Nous allons tout faire pour y parvenir, je pense qu'il y a de bonnes chances pour qu'on y arrive», a insisté Donald Trump.

Comme d'autres sujets tels que la crise autour de la péninsule coréenne ou encore le nucléaire iranien, le conflit israélo-palestinien sera assurément l'une des grandes thématiques internationales abordées à New York.

Une rencontre bilatérale entre Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, et son homologue chinois Wang Yi a eu lieu au siège des Nations unies.

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a déclaré «espérer toujours convaincre» les Etats-Unis de rester dans l'accord de Paris, alors que la Maison Blanche réitérait son intention de le quitter à défaut de trouver des termes «plus favorables aux Etats-Unis».

«Nous notons les déclarations du président Trump sur son intention de ne pas le respecter, pour l’instant aucun acte n’a été posé, on peut espérer toujours le convaincre», a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, lors d'un point presse en marge de l'assemblée générale de l'ONU.

«Il faut que la pression internationale soit forte et que nous n'arrêtions pas la mise en œuvre de l’accord», a-t-il ajouté, en rappelant que le président français Emmanuel Macron avait convoqué un sommet climat pour le 12 décembre à Paris.

La Maison Blanche a, elle, réaffirmé «très clairement» sa position, lors d'un petit déjeuner de ministres de l'Environnement à New York autour du conseiller économique Gary Cohn, selon un responsable de la Maison Blanche.

Comme elle l'avait déjà fait savoir ce week-end, après une réunion de ministres de l'Environnement au Canada où elle avait semblé laisser la porte ouverte à un réengagement, elle a souligné que les Etats-Unis se retiraient de l'accord «à moins que des termes plus favorables puissent être trouvés pour les Etats-Unis».

Le climat devrait être l'un des sujets au cœur des débats de l'assemblée générale de l'ONU. Le sujet devrait aussi être évoqué lors d'une rencontre bilatérale entre les présidents Trump et Macron prévue dans l'après-midi.

La liste des sujets qui seront abordés lors de cette assemblée comprend notamment la faim dans le monde, la pauvreté, l'égalité des sexes ou encore les actions à entreprendre pour le climat.

Le président américain a réservé un accueil cordial au ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson, le saluant d'une petite tape dans le dos.

A la veille de l'ouverture de l'assemblée générale, le président américain Donald Trump a dénoncé «la bureaucratie» qui entrave selon lui l'ONU.

«Au cours des dernières années, les Nations unies n'ont pas atteint leur plein potentiel à cause de la bureaucratie et d'une mauvaise gestion», a-t-il déclaré lors de l'adoption d'une déclaration politique en dix points poussant l'organisation à se réformer. «L'ONU doit se concentrer plus sur les gens et moins sur la bureaucratie», a-t-il insisté.

Le ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian est arrivé à la conférence sur les questions de cybersécurité en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York.

Alors que s'ouvre la 72e assemblée générale des Nations unies à New York, le président de la République Emmanuel Macron doit s'exprimer le 19 septembre devant une centaine de chefs d'Etat.

RT France est sur place pour vous faire vivre en direct cette rencontre diplomatique majeure.

Lors de cet événement annuel, les 193 pays membres sont invités à dialoguer et à coopérer sur les questions essentielles de l'ordre du monde, telles que le développement, la paix et le droit international.

Corée du nord, Syrie et Iran : trois crises diplomatiques

Parmi les thèmes les plus attendus cette année, le dossier de la Corée du Nord monopolise l'attention, comme la guerre en Syrie ou l'accord nucléaire iranien.

L'occasion pour le président de la République française de replacer l'Hexagone au premier plan dans la résolution des crises internationales.