«Nous recherchons des suspects», a fait savoir le soir du 15 septembre le commandant de l'unité antiterroriste de la police de Londres, Mark Rowley, après l'attentat survenu dans la matinée dans une rame de métro en pleine heure de pointe, dans la station de Parsons Green. L'enquête a fait «vraiment de bons progrès», a-t-il assuré.
«Quelqu'un a placé [un] engin explosif artisanal dans le métro. Nous devons garder l'esprit ouvert à ce stade sur [son identité] et [sur] des complices potentiels», a précisé le commandant.
«Une chasse à l'homme est en cours», pour retrouver le ou les auteurs de l'attentat, avait auparavant déclaré sur LBC Radio le maire de Londres, Sadiq Khan.
Niveau d'alerte «critique»
Qualifié de «terroriste» par la police, l'attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq sur les réseaux sociaux.
Douze heures après cet attentat, le Premier ministre Theresa May a annoncé que le niveau d'alerte terroriste avait été relevé de «grave» à «critique». Ce niveau avait déjà été atteint en mai après l'attentat de Manchester, avant d'être rabaissé à «grave».
En tout, 1 000 policiers seront redéployés à travers le pays, selon Mark Rowley.
Dans leur dernier bilan, le soir du 15 septembre, les services de santé ont fait savoir que 29 blessés avaient été traités à l'hôpital et qu'aucun n'était grièvement atteint.