Présentés ce 22 août à un juge en charge de l'enquête sur les attentats meurtriers de Catalogne qui ont fait 15 morts, les quatre suspects encore en vie d'une cellule djihadiste de douze personnes, ont été inculpés d'assassinats de nature terroriste. Selon une source judiciaire citée par l'AFP, deux d'entre eux ont été écroués, un troisième est resté en détention provisoire et le quatrième a été remis en liberté.
Le juge a estimé que les indices contre ce dernier suspect étaient faibles, même s'il est inculpé comme les trois autres pour «appartenance à une organisation terroriste, assassinats terroristes, possession d'explosifs». Le magistrat s'est aussi laissé trois jours pour enquêter et décider de libérer le troisième suspect.
L'un des suspects, Mohamed Houli Chemlal, âgé de 21 ans, a reconnu devant un juge que le groupe djihadiste auquel il appartenait, voulait commettre une attaque «de plus grande ampleur» que la double attaque de Barcelone et Cambrils. Plus précisément des monuments étaient visés.
Deux autres suspects ont confié à la justice que l'imam Abdelbaki Es Satty, soupçonné d'avoir radicalisé les auteurs de ces attentats mais décédé dans l'explosion d'une maison à Alcanar, était le «cerveau» des attentats, d'après une source citée par Reuters.
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