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Belgique : une école s'inquiète des signes de «radicalisation» chez des enfants de maternelle

Menaces de mort envers leurs camarades non-croyants, récitation du Coran à la récréation : le comportement de certains élèves d'une école maternelle inquiète leurs professeurs, qui ont écrit un rapport sur l'«endoctrinement chez les tout-petits».

Dans son édition en ligne du 21 août, le quotidien belge néerlandophone Het Laatste Nieuws s'est fait l'écho du rapport interne d'une école de la ville de Renaix, en Flandre orientale, intitulé «Endoctrinement chez les tout-petits», qui décrit la «radicalisation» de ses élèves dès la maternelle.

Parmi les exemples que les professeurs donnent pour étayer leurs inquiétudes, ils citent les menaces de mort proférées par des enfants âgés de seulement quatre à cinq ans envers leurs camarades non-croyants, en faisant mine de les égorger. Ils prétendent également les avoir entendus réciter des versets du Coran dans la cour de récréation et constatent que ces élèves sont absents le vendredi pour des motifs religieux. Les professeurs notent enfin que ces enfants refusent de donner la main à leurs camarades, ou encore qu'ils traitent ceux qui sont non-croyants «de cochons».

Dans une interview accordée au journal flamand, Marijke Van Bogaert, la porte-parole de l'établissement, explique cependant que l'on ne peut parler «d'enfants radicalisés». Selon elle, le rôle de l'école reste de prévenir ce genre de dérives en inculquant aux enfants, dès leur plus jeune âge, les valeurs démocratiques. Dirk Moulart, le directeur du groupe scolaire dont fait partie l'école maternelle, tient aussi à nuancer ce rapport. Il rappelle que les cas observés ne concernent que six enfants de trois familles différentes, soit 1% du nombre total d'enfants.

Des comportements qui ont malgré tout été rapportés au Netwerk Islamexperten, un «réseau d'experts de l'islam» qui propose aux écoles belges des outils pour lutter contre la radicalisation.

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