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Barcelone sous le choc après un attentat sanglant revendiqué par Daesh

L'Etat islamique a revendiqué l'attaque de Barcelone qui a fait, selon un bilan provisoire, 13 morts et plusieurs dizaines de blessés. Voici les faits à l'heure où nous écrivons ces lignes.

L'attaque à la voiture-bélier sur les Ramblas de Barcelone, dont le mode opératoire ressemble à celles de Berlin et de Nice en 2016 a été revendiquée par l'Etat islamique. L'attentat a fait au moins 13 morts et des dizaines de blessés selon un dernier bilan. 

Retour sur les événements

Vers 17h, une camionnette a semé le chaos sur les Ramblas, avenue très fréquentée par les touristes et les habitants de la ville en cette période estivale. 13 personnes sont mortes et plus de 100 autres ont été blessées, selon le bilan provisoire avancé par le responsable de l'Intérieur du gouvernement catalan, Joaquim Forn.

Attention, images choquantes 

Des témoins cités par l'AFP ont raconté qu'un homme, d'une vingtaine d'années au visage mince, conduisait la camionette. Le ou les suspects auraient ensuite pris la fuite à bord d'un autre véhicule. Des sources policières ont évoqué une possible prise d'otage dans un restaurant des alentours mais cette information a par la suite été démentie

La police de Catalogne a annoncé avoir arrêté un suspect dans un tweet. 

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq et relayé par le centre américain de surveillance des sites djihadistes. 

La zone a immédiatement été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances. Une vingtaine de véhicules de police se trouvaient sur place, a constaté le correspondant de l'AFP.

Les stations de métro et de chemins de fer ont été fermées et la population priée par les autorités de se tenir éloignée de la zone de l'attaque. La police demande aux habitants de rester chez eux et d'éviter les déplacements non indispensables.

Condoléances et condamnation unanimes de la communauté internationale

Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a souligné dans un tweet qu'il était en contact avec les autorités locales et que la priorité était d'aider les victimes et de faciliter le travail des forces de sécurité. Le palais royal espagnol a quant à lui condamné l'attaque en assurant : «Ils ne nous terroriseront pas.»

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a condamné au nom de son pays l'attaque dans un tweet, comme le président français Emmanuel Macron. Dans un communiqué, le président russe Vladimir Poutine a présenté ses condoléances au roi d'Espagne et appelé à une lutte mondiale contre« les forces du terrorisme».

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