«Nous considérons que tous les pays, surtout les pays qui prétendent jouer un rôle dans le règlement [des conflits], doivent quand même éviter toute action qui pourrait provoquer une nouvelle vague de violence dans une région déjà tourmentée», a déclaré le 1er août, le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
Des propos tenus après que le président ukrainien Petro Porochenko, reçu par le secrétaire à la Défense américain, James Mattis, le 25 juillet, a déclaré qu'un accord de livraison d'armes pourrait être signé lors de la prochaine visite du chef du Pentagone en Ukraine.
Le 31 juillet, The Wall Street Journal a révélé, en citant des responsables américains anonymes, que le département d’Etat américain et le Pentagone avaient déjà préparé un plan pour ces livraisons. Selon le journal, ce plan, qui attendrait actuellement l’approbation de la Maison Blanche, prévoit de faire parvenir à l'Ukraine des missiles antichars Javelin et des complexes de défense antimissile.
Or, depuis 2014, un conflit entre rebelles et partisans des autorités de Kiev a fait plus de 10 000 morts dans le Sud-Est du pays. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie de soutenir financièrement et militairement les rebelles, ce que Moscou dément fermement.