International

Le G20 se clôture sur de nouveaux affrontements entre manifestants et policiers

Le sommet des 20 pays les plus riches du monde s'est terminé comme il avait commencé : par des manifestations. Angela Merkel a fermement condamné les débordements, estimant que les protestataires s'étaient placés «hors de la communauté démocratique».

La fin du sommet du G20 à Hambourg a été marquée par de nouveaux affrontements entre manifestants et policiers, après les violents heurts des jours précédents.

La plus grande manifestation organisée le 8 juillet a attiré plus de 50 000 activistes qui ont défilé sous le slogan «Le G20 n'est pas le bienvenu». Si la marche s'est essentiellement déroulée dans le calme, un groupe d'environ 120 personnes s'en est pris aux policiers avec des drapeaux, ce qui a poussé les forces de l'ordre à répliquer avec des bâtons, du spray au poivre et à utiliser des canons à eau pour contrôler la foule.

Quatre policiers ont en outre été blessés dans une bagarre sur une place de la ville où 4 000 personnes s'étaient réunies pour un dernier rassemblement anti-G20. Reste que la tension et la violence étaient beaucoup moins élevées que lors des manifestations «Bienvenue en enfer» des 6 et 7 juillet, dont les organisateurs eux-même avaient condamné la «violence insensée».

Depuis le début du sommet, les affrontements entre force de l'ordre et manifestants se sont multipliés. Au moins 213 policiers ont été blessés. «Je condamne dans les termes les plus forts la violence extrême et le déchaînement de brutalité auxquels a dû faire face la police», a réagi la chancelière allemande Angela Merkel à la fin du sommet.

«Il n'y a pas de justification pour le pillage, les incendies criminels et les attaques brutales contre la vie des policiers [...] Quiconque agit de cette manière se place hors de notre communauté démocratique», a-t-elle estimé, citée par l'agence de presse Reuters.

Lire aussi : Des panaches de fumée noire témoignent des débordements des anti-G20