Lors d'un entretien avec Theresa May en marge du G20 à Hambourg, le 8 juillet, Donald Trump en a profité pour donner son ressenti sur sa première rencontre officielle avec son homologue russe, Vladimir Poutine, qu'il avait eue la veille.
Sans s'épancher sur le sujet outre mesure, le président américain a tout de même glissé que leur rencontre avait été «formidable», selon l'AFP.
Le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, avait déjà fait savoir la veille que la rencontre avait été très constructive et que «la connexion» entre les deux dirigeants s'était faite très rapidement. «Il y a très clairement une alchimie positive entre eux», avait-il affirmé.
Les deux chefs d'Etat n'ont pas pour autant évité les sujets de discorde, et notamment la supposée ingérence russe dans l'élection américaine. Selon Rex Tillerson, le sujet a été l'occasion d'un échange «très long et très vigoureux», au cours duquel le président russe a nié toute implication de Moscou et a demandé à ce que Washington apporte des preuves étayant ces accusations.
Si le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a assuré que le président américain Donald Trump «accept[ait]» les dénégations de la Russie sur ces ingérences présumées, Rex Tillerson s'est montré moins catégorique.
Les deux dirigeants ont en outre affiché des opinions différentes sur la manière de traiter les questions du programme nucléaire de la Corée du Nord et de ses tests de missiles balistiques. Washington continuera ainsi de faire pression sur Moscou pour que la Russie freine les activités de Pyongyang, selon Rex Tillerson.
Mais les deux pays se sont mis d'accord sur l'instauration d'un cessez-le-feu à compter du 9 juillet dans le Sud-Ouest de la Syrie.