Samedi 8 juillet
Alors que la deuxième journée du sommet du G20 à Hambourg touchait à sa fin, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont fait leurs adieux à leur hôtesse.
Nouveaux débordements des anti-G20 à Hambourg
Le président américain Donald Trump a félicité la chancelière Angela Merkel pour un sommet du G20 «fantastique», bien qu'il ait été marqué par des manifestations violentes dans les rues de Hambourg.
Vendredi 7 juillet
D'après la police allemande citée par l'AFP, un policier pris à partie par plusieurs personnes lors d'une manifestation en marge du sommet G20 à Hambourg a effectué un tir de sommation pour se dégager, avant de prendre la fuite.
«Un policier a été attaqué par des personnes violentes dans le quartier de Schanzenviertel et a procédé à un tir de sommation», déclare sur son compte Twitter la police de Hambourg. Le policier a pu finalement prendre la fuite dans un magasin et se mettre ainsi en sécurité, selon la même source.
La chancelière allemande a déclaré que les manifestations violentes se déroulant à l'occasion du G20 à Hambourg étaient «inacceptables».
La situation reste très confuse à Hambourg. La police, après avoir demandé des renforts, tente, en les chargeant, de contenir les opposants et activistes anti-G20.
Le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue américain, Donald Trump, se sont rencontrés en marge du sommet du G20, pour un entretien à huis clos.
Les deux chefs d'Etat s'étaient croisés dans la matinée, et avaient échangé une première poignée de main.
Vladimir Poutine et Donald Trump ont entamé leur première rencontre officielle, dans le cadre du G20.
Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux montre un individu mettant le feu à un véhicule, tandis que d'autres opposants s'en prennent aux commerces environnants.
L'horizon de Hambourg s'obscurcit en raison des nombreuses colonnes de fumée provoquées par les incendies.
Plusieurs vidéos filmées par des internautes ont émergé sur les réseaux sociaux, présentées comme décrivant le chaos qui règne dans les rues de Hambourg à la suite des violents affrontements à l'occasion du sommet du G20.
Un internaute a filmé en un long travelling une rue où l'on peut constater de nombreux véhicules incendiés ainsi que d'épaisses colonnes de fumée noire.
Pendant ce temps, Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés pour la première fois.
Melania Trump est bloquée dans sa résidence à Hambourg à cause de manifestants, a fait savoir son porte-parole.
«Nous n'avons pas reçu l'autorisation de la police pour quitter la résidence», a-t-il déclaré à la presse.
Plus tôt, la police avait évacué un sit-in sur la route empruntée par le président américain Donald Trump, le contraignant à faire un détour pour se rendre au G20.
La police de Hambourg , mise à rude épreuve par les manifestations contre le sommet du G20, a demandé le 7 juillet des renforts d'autres unités dans le pays, a annoncé un porte-parole de la police locale.
«La demande est en cours», il s'agit de «soulager les forces déjà engagées», a-t-il déclaré.
La police a fait usage de canons à eau contre les manifestants opposés au G20.
Des scènes d'émeutes urbaines étaient en cours dans la matinée du 7 juillet à Hambourg, où des centaines de manifestants radicaux affrontaient les forces de l'ordre et incendiaient des voitures.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain se sont serré la main pour la première fois à leur arrivée au sommet du G20 à Hambourg, a annoncé le Kremlin.
«Ils se sont serré la main et ont dit qu'il se rencontreraient à part et se verraient bientôt», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors qu'une rencontre entre les deux dirigeants est prévue à 15h45 en marge du sommet.
Le correspondant de Radio France en Allemagne, Cyril Sauvageot, a rapporté sur Twitter que les forces de l'ordre avaient évacué des manifestants par la force, ces derniers bloquaient un carrefour près du lieu où doit se tenir le sommet du G20.
Selon la police de Hambourg, cité par l'AFP, des manifestants tentent de bloquer des intersections et des «corridors de transfert» afin de perturber les déplacements des délégations des pays participant au G20.
Les manifestations contre le G20 se poursuivent à Hambourg. De violents heurts ont d'ores et déjà éclaté entre activistes radicaux et forces de l'ordre, plusieurs véhicules ont notamment été incendiés.
La veille, des affrontements avaient éclaté en marge d'une manifestation intitulée «bienvenue en enfer» et qui avait rassemblé des milliers de personnes protestant contre le G20.
Le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, l'un des maires américains les plus opposés aux politiques du président des Etats-Unis, Donald Trump, notamment sur le climat et l'immigration, a annoncé son départ pour Hambourg dans un communiqué.
Bill de Blasio a déclaré qu'il participera à plusieurs événements autour du G20, et notamment à un rassemblement organisé le 8 juillet pour la tolérance, l'égalité des sexes, la liberté de la presse et dénoncer le nationalisme.
Les violences se concentrent pour l'instant dans l'arrondissement d'Altona
Plusieurs voitures ont été brûlées à Hambourg et un véhicule de police endommagé, alors que le G20 ouvre ses portes le 7 juillet.
Les forces de l'ordre, présentes en nombre pour encadrer le sommet, appellent au calme.
L'avion de Vladimir Poutine a atterri à Hambourg dans la nuit du 6 au 7 juillet.
20 000 policiers ont été déployés dans ville de Hambourg, où les tensions ont déjà été vives. Dès le 6 juillet, des affrontements ont éclaté en marge d'une manifestation rassemblant des milliers de personnes protestant contre le G20. 111 policiers ont été légèrement blessés. Depuis, la police tente de contenir les manifestants. Des colonnes de fumées, provoquées par de nombreux incendies volontaires de véhicules obscurcissent l'horizon de la ville hôte du sommet.
Le G20, rassemblant les 19 pays les plus puissants du monde et l'Union européenne, ouvre ses portes le 7 juillet à Hambourg en Allemagne. Le sommet sera notamment marqué par la première rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump.