L'armée israélienne a annoncé avoir mené un raid en Syrie le 24 juin, à la suite d'une dizaine de tirs venus de Syrie en direction de la partie du plateau du Golan occupée par l'Etat hébreu.
L'armée de l'air israélienne a également visé deux chars de l'armée syrienne dans la partie nord du Golan, d'après le porte-parole de l'armée, en précisant que les projectiles tirés n'avaient pas fait de victimes.
«En raison de la violation inacceptable de la souveraineté israélienne, une plainte officielle a été adressée à l'Undof [la force de l'ONU chargée de surveiller la zone depuis 1974]», a précisé la même source.
Elle a également fait savoir que les tirs de projectiles résultaient «de combats internes en Syrie», autrement dit, qu'ils ne visaient pas le secteur du Golan contrôlé par Israël.
Des tirs de roquettes ou de projectiles en provenance de Syrie atteignent régulièrement le plateau du Golan occupé par Israël, à la suite d'affrontements entre l'armée syrienne et des groupes rebelles.
Israël occupe depuis 1967 quelque 1 200 kilomètres carrés du plateau du Golan, une annexion que n'a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 kilomètres carrés restent sous contrôle syrien.
Israël et la Syrie sont techniquement toujours en état de guerre.
Ce n'est pas la première fois que l'Etat hébreu mène un raid en Syrie en réponse à des projectiles s'abattant sur le plateau du Golan. Une frappe avait déjà été effectuée en septembre 2016 pour le même motif. D'autres frappes israéliennes en Syrie avaient été menées en avril 2017 et en novembre 2016.