Un responsable de la Maison Blanche a fait savoir que la Corée du Nord avait procédé au tir d'un «missile balistique de moyenne portée» le 21 mai, soit une semaine après son tir de missile précédent. «La Corée du Nord a tiré [...] un projectile non identifié à Pukchang, dans la province [nord-coréenne] de Pyongan Sud», avaient annoncé des responsables du ministère sud-coréen de la Défense, dans un premier temps.
«Ce missile a une portée sensiblement inférieure à celle de ceux lancés ces trois dernières années par la Corée du Nord», a fait savoir le responsable américain à l'agence de presse Reuters. Après un vol de quelque 500 kilomètres, il aurait finalement atterri à proximité des eaux territoriales japonaises.
Tillerson juge «inquiétants» les tests répétés de missiles de Pyongyang
«Ces tests qui continuent, c'est décevant, c'est inquiétant et nous demandons qu'ils arrêtent», a déclaré le secrétaire d'Etat sur la chaîne Fox, avant de souligner que la campagne de pression économique et diplomatique américaine n'en était «qu'au début».
«Nous espérons qu'ils [les Nord-Coréens] entendront le message que poursuivre leur programme d'armement nucléaire n'est pas un chemin qui mène à la sécurité ou certainement pas à la prospérité», a-t-il annoncé.
La Corée du Nord a déjà procédé le 14 mai dernier au lancement d'un nouveau type de missile, qui a parcouru environ 700 kilomètres selon l'AFP. Pyongyang a assuré que cet engin était capable de transporter une ogive nucléaire et d'atteindre les bases militaires américaines du Pacifique.
Donald Trump avait fermement condamné ce tir. Vladimir Poutine l'avait qualifié de «contre-productif et dangereux», tout en appelant la communauté internationale à arrêter d'«intimider la Corée du Nord», prônant une solution pacifique.
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