Selon les chaînes américaines NBC et Fox News, Téhéran aurait procédé à un test de torpille à supercavitation «Hoot» à quelques dizaines de kilomètres seulement de la frontière saoudienne. C'est ce qu'aurait laissé entendre le Pentagone, sans préciser si le lancement avait été un succès.
Le test aurait été réalisé en accord avec la réglementation internationale, mais il préoccupe fortement le renseignement américain, déjà sur le qui-vive après les essais nucléaires réalisés par la Corée du Nord.
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Le Pentagone a rapporté que le 2 mai dernier, l'Iran avait échoué à mener à terme un lancement de missile de croisière, également dans le détroit d'Ormuz, qui sert de voie de passage à un sixième du pétrole mondial.
Plusieurs experts ont affirmé que ce missile iranien était d'une construction similaire à celle des missiles utilisés par Pyongyang, laissant ainsi entendre qu'il existerait une coopération militaire entre les deux pays. Ces derniers sont chacun soumis à des sanctions internationales à cause de leurs programmes nucléaires et balistiques.
Le 20 avril dernier, le secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, avait accusé Téhéran de se livrer à «d'incessantes et inquiétantes provocations» visant à déstabiliser la région du Proche-Orient.
«Si l'on n'y prenait pas garde, l'Iran pourrait potentiellement emprunter le même chemin que la Corée du Nord et faire basculer le monde entier avec lui», avait ajouté le secrétaire d'Etat américain.
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