«Assad dispose de forces aériennes, et ces forces aériennes sont la cause de la plupart des morts civiles. Et je crois profondément que nous aurions dû –et devons toujours – détruire ses bases aériennes et l'empêcher de pouvoir s'en servir pour bombarder des innocents et utiliser du gaz sarin contre eux», a déclaré Hillary Clinton au New York Times, quelques heures à peine avant le lancement des frappes américaines contre la base militaire d’Al-Chaayrate, en Syrie. Il s'agissait de sa première interview depuis sa défaite à l’élection présidentielle.
L’ancienne candidate démocrate à la Maison Blanche a également reconnu que les Etats-Unis auraient dû «avoir fait davantage à l’époque», lorsqu'elle occupait le poste de secrétaire d’Etat.
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Elle a tenu ces propos peu avant que Washington ne tire 59 missiles de croisière depuis la Méditerranée sur une base aérienne syrienne située dans la province de Homs, d’où, selon les autorités américaines, une attaque chimique aurait été lancée dans la province d’Idlib. Le président américain Donald Trump a déclaré que ces frappes étaient «d'un intérêt vital pour la sécurité nationale des Etats-Unis».