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Assaillant de Londres : pas de preuves d'un lien avec Daesh, mais un «intérêt pour le djihad»

L'enquête sur Khalid Masood permet d'établir certains éléments de son parcours. Intéressé par le djihadisme, il n'aurait pas eu de liens avec l'Etat islamique. Ce dernier a pourtant revendiqué l'attaque qui a fait quatre morts le 22 mars dernier.

La police londonienne n'a «pas trouvé de preuve d'une association» de l'auteur de l'attentat de Londres avec les groupes djihadistes Etat islamique ou Al-Qaïda, ni de preuve qu'il se soit radicalisé en prison, indique un communiqué ce 27 mars.

«Son mode opératoire est peu sophistiqué, pauvre en technologie, peu onéreux et visiblement copié sur d'autres attaques», constate la police britannique. Ces éléments rendent d'autant plus incertaine une éventuelle aide logistique ou financière de la part d'une organisation terroriste internationale. Khalid Mansood avait cependant «clairement un intérêt pour le djihad», a précisé la police.

L'attentat, qui a fait le 22 mars dernier quatre morts et plus de 50 blessés, a pourtant été revendiqué par le groupe Etat islamique. Selon The Telegraph, Khalid Masood aurait été lié il y a quelques années à un groupe d'islamistes ayant tenté d'organiser un attentat à la voiture télécommandée – l'information n'a été ni confirmée ni démentie par la police.

Le 22 mars 2017, Khalid Masood a foncé en voiture dans la foule sur le pont de Westminster, avant de poignarder un policier à proximité du parlement britannique. Il a ensuite été abattu par les forces de l'ordre. Le bilan de l'attaque, revendiquée par Daesh, est de cinq morts (dont l'assaillant) et une quarantaine de blessés.

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