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Daesh revendique l'attaque meurtrière du Parlement à Londres

Une voiture a foncé dans la foule sur le pont de Westminster et un policier a été poignardé dans la Chambre des communes. L'incident est considéré comme une attaque «terroriste» par la police, qui a neutralisé l'assaillant.

Vendredi 24 mars

Le nom d'origine du terroriste Khalid Masood est Adrian Russel, a indiqué le chef de l'antiterrorisme britannique.

Deux nouvelles arrestations ont été faites dans la nuit du 23 au 24 mars par la police londonienne. Une femme a été relâchée. Cela porte à neuf le nombre total d'arrestations en lien avec l'attaque de Londres du 22 mars dernier. 

La police de Londres a annoncé qu'une nouvelle victime de l'attentat de Londres était décédée à l'hôpital de la suite de ses blessures. Il s'agit d'un homme de 75 ans.

Jeudi 23 mars

Des Londoniens se réunissent sur Trafalgar Square pour rendre hommage aux victimes 

La police britannique a révélé l'identité de l'individu qui a perpétré l'attaque terroriste de Londres du 22 mars, revendiquée par le groupe Daesh. Selon les forces de l'ordre, il s'agit de Khalid Masood, un Britannique de 52 ans, né au Royaume-Uni.

Le Premier ministre britannique, Theresa May, a présenté l'assaillant comme un «extrémiste connu des services de renseignement».

Khalid Masood avait déjà été condamné à plusieurs reprises pour agressions, possession d'armes, et troubles à l'ordre public. Il n'avait cependant jamais été condamné pour terrorisme. 

La police britannique a mené une deuxième perquisition dans un appartement de Birmingham, dans le quartier de Winson Green, suite à l'attaque terroriste du 22 mars. 

L'éclairage de la tour Eiffel a été éteint dans la nuit en hommage aux victimes de l’attaque de Londres. La décision avait été prise par le maire de Paris Anne Hidalgo juste après l’attentat.

Theresa May a indiqué que le terroriste était un Britannique, né au Royaume-Uni et connu des services de renseignement du MI5.

Le premier ministre britannique Theresa Mays a indiqué que «12 britanniques, trois jeunes Français, deux Roumains, quatre Sud-coréens, un Allemand, un Polonais, un Chinois, un Américain et deux Grecs», figuraient parmi les blessés.

Le vote sur le référendum d'indépendance de l'Ecosse au Parlement régional a été reporté au 28 mars, suite à l'attentat à Londres, a annoncé  un porte-parole de l'Assemblée.

Les députés écossais devaient voter le 22 mars pour autoriser la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon à demander à Londres un référendum d'indépendance en raison du Brexit. Mais la séance du parlement a été suspendue en signe de solidarité peu après l'attentat à Westminster qui a fait trois morts et une quarantaine de blessés.

Le vote interviendra donc la veille du déclenchement par la Première ministre britannique Theresa May de l'article 50 du Traité de Lisbonne qui marque le divorce avec l'Union européenne et le début de deux ans de négociations difficiles et complexes.

La police de Londres a indiqué avoir arrêté huit personnes lors de l'opération antiterroriste en vigueur au Royaume-Uni depuis la nuit du 22 au 23 mars, selon Reuters. 

Une enquête a été ouverte en France au lendemain de l'attentat meurtrier de Londres dans lequel trois lycéens français ont été blessés, a annoncé le parquet de Paris.

L'ouverture de cette enquête par la justice française est une procédure classique du fait de la présence de trois Français blessés, dont deux grièvement, parmi les victimes de cet attentat devant le Parlement de Londres qui a tué trois personnes et en a blessés une quarantaine le 23 mars avant d'être abattu.

La police de Londres a annoncé que l'assaillant avait été identifié, mais son identité n'a toujours pas été révélée afin que les enquêteurs puissent travailler dans de bonnes conditions. 

Pour le moment, la piste du loup solitaire, «inspiré par le terrorisme international», est privilégiée par les autorités. 

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault est à Londres pour se rendre au chevet des trois élèves français du lycée Saint-Joseph de Concarneau (ouest) blessés lors de l'attaque.

Deux étaient dans un état grave mais leurs jours n'étaient pas en danger, selon un responsable de la région française. 

Trois personnes ont été tuées dans l'attentat de Londres, ainsi que l'assaillant, selon un bilan révisé à la baisse, a annoncé Mark Rowley, le commandant de l'unité anti-terrorisme dans une déclaration devant Scotland Yard.

«Le bilan a été révisé à la baisse», a dit Mark Rowley précisant que les victimes étaient une femme d'une quarantaine d'années, un homme d'une cinquantaine d'années et le policer de 48 ans attaqué devant l'entrée du Parlement. Mercredi soir, la police avait fait état de quatre morts, outre l'assaillant.

Le chef de l'antiterrorisme britannique a déclaré que la police avait perquisitionné six domiciles et arrêté sept individus de nationalités diverses à Birmingham.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, la police a mené un raid à Birmingham, la deuxième ville d'Angleterre, d'après les médias britanniques. Les policiers ont remonté les pistes jusqu'à Birmingham grâce à la plaque d'immatriculation de la voiture de l'assaillant. 

Une cinquième personne est décédée dans l'attaque, a annoncé un responsable de la police britannique à l'agence Reuters, précisant que le nombre de blessés est passé à 40.

Refusant de donner des détails sur l’identité de l’assaillant, la police a précisé qu’elle pensait connaître celui-ci et que son acte avait été inspiré par le terrorisme islamiste international.

Mercredi 22 mars

En France, les premières réactions politiques tombent après l'attaque terroriste survenue à Londres.

Nicolas Sarkozy a réagi sur Twitter : «Westminster. C'est le cœur de la démocratie qui est attaqué. Mon soutien et mes pensées émues pour nos amis britanniques».

Marine Le Pen a témoigné son «amitié et soutien au peuple britannique et aux victimes des attaques terroristes de Londres».

François Fillon a assuré de son «soutien» et de sa «solidarité le peuple britannique à nouveau la cible de la barbarie». «En choisissant de frapper ce qui est le coeur de la démocratie anglaise, le tueur nous a tous visés», a-t-il déclaré.

Le ministère russe des Affaires étrangères, via sa porte-parole Maria Zakharova, a présenté ses «condoléances» et sa «compassion» : «En ce moment, comme toujours, nos cœurs sont avec les Britanniques et nous partageons leur douleur», a déclaré la porte-parole russe.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné «le lâche attentat» de Londres, rappel douloureux de l'attaque survenue au Parlement canadien à Ottawa en octobre 2014. «Nos pensées accompagnent les victimes de Londres et leurs familles», a-t-il posté sur Twitter.

«La scène est bien trop familière aux membres de cette chambre qui étaient là il y a deux ans et demi», a souligné Justin Trudeau devant les parlementaires canadiens.

La sécurité a été renforcée au Canada, particulièrement au Parlement canadien, dans la foulée de l'attaque mortelle devant le Parlement britannique, a indiqué le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale.

«Les mesures appropriées ont été prises par tous les services de police et de sécurité, y compris ceux en opération sur la colline parlementaire» à Ottawa, a déclaré le ministre lors d'un point de presse.

Outre-Atlantique, le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer a indiqué que Donald Trump et Theresa May s'étaient entretenus au téléphone, sans donner plus de détails.

Le Premier ministre britannique Theresa May a adressé mercredi ses «pensées» aux victimes et leurs familles.

«Le Premier ministre est tenu informé de la situation et va présider d'ici peu une réunion de crise», ajoute un communiqué de Downing Street.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que trois élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau, en Bretagne, figurent parmi les blessés.

Selon la préfecture du Finistère, deux des trois élèves blessés sont dans un état grave. «Il s'agit d'un groupe de 92 ou 93 élèves. Sur les trois blessés, deux sont dans un état grave», a déclaré à l'AFP Bernard Musset, le sous-préfet de Châteaulin de permanence, qui ne peut préciser si leur pronostic vital est engagé.

Le Conseil régional de Bretagne a annoncé qu'un avion emmènerait dans la soirée de ce 22 mars les familles des jeunes blessés à Londres, au départ de l'aéroport de Lorient.

Parmi les 20 blessés, on dénombre trois policiers qui protégeaient le parlement.

Au moins quatre personnes sont mortes dans l'attaque et 20 supplémentaires ont été blessées, a indiqué le commissaire adjoint de la police britannique, Mark Rowley, dans un communiqué de presse, ajoutant que le suspect de l'attaque était décédé.

Il a précisé que pour l'heure, la police pensait qu'il n'y avait qu'un seul assaillant, sans pouvoir toutefois exclure la possibilité qu'un autre soit dans la nature.

La police serait toujours à la recherche d'un suspect, a tweeté le journaliste du Daily Telegraph Christopher Hope, citant des sources au sein du gouvernement britannique.

«La BBC déduit de plusieurs sources que deux assaillants [étaient présents] dans le véhicule sur le pont de Westminster», a précisé le correspondant de la chaîne britannique Dominic Casciani, dans un message sur Twitter.

La BBC a précisé que l'une des personnes tuées dans l'attaque était un officier de police.

Une femme a été repêchée vivante dans la Tamise, ont rapporté les autorités en charge du port de Londres à l'agence Reuters, précisant qu'elle avait été prise en charge par les secours pour des blessures sérieuses.

Dans un message de soutien aux victimes, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a confirmé la présence de trois élèves français parmi les blessés de l'attaque.

«Il y a eu un sérieux incident près de la place du Parlement cet après-midi [le 22 mars], qui est traité comme une attaque terroriste jusqu’à ce que la police n’ait la preuve du contraire», a indiqué le maire de Londres, Sadiq Khan, dans un communiqué.

«Le terrorisme nous concerne tous», commente François Hollande appelant à «répondre» à ces attaques «au niveau européen».

Les services ambulanciers de Londres ont indiqué avoir soigné au moins 10 blessés sur le pont de Westminster.

Un porte-parole de Scotland Yard a déclaré à la presse qu'une enquête antiterroriste avait été ouverte, refusant d'affirmer que l'incident était clos pour l'instant.

Selon lui, l'attaque a fait plusieurs victimes dont des officiers de police. Il n'a pas fourni de bilan précis, assurant que la priorité des autorités était, pour l'heure, de renforcer la sécurité dans la capitale.

Selon la chaîne britannique Sky News, deux personnes seraient décédées dans l'attaque.

Selon le quotidien breton Le Télégrammetrois élèves d'un lycée de la ville de Concarneau se trouveraient parmi les blessés. Ils auraient été percutés par la voiture.

Dans une vidéo prise par un touriste, on entend plusieurs coups de feu alors que des piétons s'enfuient en courant.

Le réseau social Facebook a activé son outil «Safety Check», permettant à ses utilisateurs de se signaler «en sécurité».

Selon la Press Association, une association qui regroupe les principaux journaux régionaux britanniques, qui cite un médecin de l'hôpital de Londres, une personne serait décédée dans l'attaque. Plusieurs autres personnes se trouvent dans un état «catastrophique», précise la même source.

En raison de l'attaque de Westminster, le Parlement écossais suspend le débat sur le référendum d'indépendance qu'il devait tenir, a annoncé son président Ken MacIntosh.

Une vidéo publiée par le quotidien britannique The Telegraph montre la voiture de l'assaillant présumé, peu de temps après que celui-ci a foncé dans la foule.

Citant la police, la BBC a indiqué qu'un véhicule suspect avait été repéré près du parlement.

La police a appelé les témoins de la scène ayant des images de l'attaque à les leur transmettre.

«Nous traitons cela comme un incident terroriste, en attendant plus d'informations», a annoncé la police britannique sur Twitter.

Dans le même temps, une source issue de la sécurité a indiqué à l'agence de presse Reuters que les motifs de l'attaque restaient pour l'heure inconnus.

ATTENTION, LES IMAGES QUI SUIVENT PEUVENT FORTEMENT HEURTER LA SENSIBILITE

Le photographe de l'agence Reuters présent sur place a publié des photos de la scène.

Selon des témoins, une voiture aurait renversé cinq personnes devant Portcullis House, à Westminster.

Le Premier ministre Theresa May a été évacuée et se trouve saine et sauve, a indiqué le porte-parole du parlement.

L'organisme en charge des transports dans la capitale britannique, TfL, a annoncé que la gare de Westminster avait été fermée.

Le président de la Chambre des communes a indiqué qu'un policier avait été poignardé dans l'enceinte du parlement.

Dans une vidéo publiée sur Twitter, on verrait l'un des assaillants présumés étendu au sol.

Selon le président du parlement David Lidington, la police aurait touché par balle l'assaillant présumé dans le périmètre du bâtiment. Il a précisé que des ambulances était en train de porter secours aux victimes.

«Il y a également des témoignages d'autres incidents violents au Palais de Westminster mais il serait inopportun pour moi de donner davantage de détails avant la confirmation de la police», a-t-il poursuivi.

Les secours et la police sont arrivés en nombre sur place, alors que la situation est pour l'instant confuse.

La police britannique a indiqué sur Twitter qu'elle traitait l'incident qui serait survenu sur le pont de Westminster, comme une fusillade.

Le 22 mars en début d'après-midi, le Parlement britannique a été bouclé après qu'un homme a attaqué un policier dans l'enceinte d'un bâtiment.

Quelques instants auparavant, une voiture a foncé dans la foule sur le pont de Westminster, faisant un lourd bilan.

L'assaillant a été blessé par des coups de feu tirés par la police, avant de décéder.

Sur Twitter, de nombreuses images prises sur les lieux sont apparues.