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«Aucune preuve» de contacts entre Trump et Moscou, selon le Comité pour le renseignement du Congrès

L’enquête du Comité pour le renseignement du Congrès américain sur les contacts présumés entre l'équipe de campagne de Trump et les services de renseignement russes n’a découvert aucune preuve les établissant, a annoncé le président du Comité.

«Nous  n’avons vu aucune preuve» que l'équipe de campagne de Donald Trump aurait communiqué avec la Russie, a déclaré Devin Nunes, président du Comité permanent pour le renseignement de la Chambre des représentants, aux journalistes. «A l’heure actuelle, je n’ai aucune preuve d’appels téléphoniques. Cela ne signifie pas qu’ils n’y en a pas eu. Nombreux sont ceux m’ayant dit qu’il n’y avait rien», a-t-il ajouté.

Evoquant la démission de Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, face à des accusations de contacts «inappropriés» avec la Russie, Devin Nunes a reconnu que ce dernier avait parlé à l’ambassade russe à Washington avant l’investiture mais a ajouté qu’il n’avait fait que son travail. «Je continue d'affirmer que Flynn a fait ce qu’il devait faire, notamment préparer le président élu à entrer en fonction», a-t-il rappelé.

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Les appels à enquêter sur les liens entre Trump et la Russie sont «une chasse aux sorcières»

Le président du Comité permanent pour le renseignement a également dénoncé le «Moscow Project», lancé par l’organisation américaine Center for American Progress qui appelle à mener une enquête indépendante sur les liens entre les associés de Trump et la Russie. «Nous ne pouvons pas faire une chasse aux sorcières contre le peuple américain», a estimé Devin Nunes.

Le 14 février, le New York Times a publié un article se fondant sur les propos de quatre responsables américains sous couvert d'anonymat et affirmant que l'équipe de campagne de Donald Trump avaient été en contact permanent avec des agents du renseignement russe. Hormis Michael Flynn, l'article mentionnait l’ex-directeur de campagne de Donald Trump Paul Manafort et les conseillers Carter Page et Roger Stone. Donald Trump a qualifié ces allégations d’«absurdité», tandis que pour le Kremlin, il s'agissait là d'«une histoire risible», ces accusations ne se basant sur aucun fait.