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«Il nous rappelle à quel point la liberté est fragile» : Meryl Streep repart en guerre contre Trump

A l'occasion d'un gala organisé par le premier groupe de pression LGBT américain, l'actrice de 67 ans s'en est de nouveau prise à Donald Trump, l'accusant cette fois de compromettre la liberté... et de faire planer la menace d'une guerre nucléaire.

Meryl Streep n'en a pas fini avec Donald Trump : un mois après sa très médiatique passe d'armes avec le président des Etats-Unis, la célèbre actrice a récidivé lors du gala annuel du Human Rights Campaign, le plus important groupe de défense des revendications LGBT aux Etats-Unis, le 12 février, rapporte la presse américaine. «Le mal prospère quand les hommes bons ne font rien», a lancé l'interprète du Diable s'habille en Prada et de Sur la route de Madison, avant de poursuivre : «Nous ne devrions pas nous étonner que les fondamentalistes, de tous bords, partout, parviennent à leurs fins [si nous ne nous engageons pas tous contre eux]».

L'actrice a ensuite ciblé beaucoup plus spécifiquement le nouveau locataire de la Maison Blanche : «Si son instinct catastrophique [...] ne nous conduit pas à un hiver nucléaire, il nous faudra remercier ce président car ils nous aura fait réaliser à quel point la liberté est fragile.»

Lors de la prestigieuse cérémonie des Golden Globes du 8 janvier, la star d'Hollywood avait notamment accusé Donald Trump de chercher à mettre dehors «les gens venus d'ailleurs et les étrangers» et de menacer ainsi l'existence des arts en Amérique. Fidèle à son habitude, le président des Etats-Unis avait aussitôt répliqué sur Twitter, décrivant Meryl Streep comme «l'une des actrices les plus surévaluées d'Hollywood» et comme une «admiratrice d'Hillary Clinton» bienpensante.

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