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Processus de paix en Syrie : les rebelles seront à Astana, la présence américaine incertaine

Plusieurs groupes rebelles syriens ont décidé de participer aux pourparlers prévus le 23 janvier au Kazakhstan pour tenter de mettre un terme au conflit qui ravage la Syrie depuis près de six ans. L'administration Trump pourrait aussi être présente.

«La majorité des groupes ont décidé de participer [aux négociations d'Astana]. Les discussions porteront sur le cessez-le-feu, l'aide humanitaire et la libération des prisonniers», a déclaré à l'agence Reuters Zakaria Malahifji, porte-parole de la faction rebelle Fastaqim.

Mohammad Alloush, représentant des factions luttant contre le gouvernement syrien, prendra la tête de la délégation rebelle lors de ces négociations. La liste exacte des organisations participantes n'est néanmoins pas encore connue. 

La nouvelle administration américaine sera-t-elle de la partie ?  

L'équipe de transition du président élu Donald Trump, qui prend ses fonctions le 20 janvier, avait affirmé le 14 janvier avoir été invitée à participer aux pourparlers. «On nous a demandé d'y assister», avait indiqué Sean Spicer, porte-parole de l'équipe Trump, laissant entendre qu'aucune réponse n'avait encore été envoyée en retour.

Néanmoins, le porte-parole du gouvernement russe n'a pas confirmé l'existence de cette invitation

Des pourparlers au Kazakhstan doivent se tenir le 23 janvier, soit le premier jour officiel de travail de la toute nouvelle administration Trump qui doit succéder à celle de Barack Obama le 20 janvier.

Les négociations d'Astana sur l'avenir de la Syrie sont parrainées par la Russie, l'Iran et la Turquie et ont été annoncées fin décembre après l'instauration d'un nouveau cessez-le-feu.

Cette réunion doit normalement constituer un préalable à des négociations de paix à Genève sous l'égide de l'ONU, fixées au 8 février.

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