Lors d'un message télévisé de fin d'année enregistré au siège du gouvernement régional à Barcelone, Carles Puigdemont a estimé que 2017 serait une année qu'il a qualifié de cruciale pour l'avenir de la Catalogne.
«Nous les Catalans, nous déciderons librement de notre avenir à travers un référendum légal et contraignant», a-t-il affirmé.
Le gouvernement régional avait déjà tenté d'organiser un tel référendum, il y a deux ans, mais avait dû finalement se résoudre à une simple consultation symbolique, sans valeur juridique, car interdite par la justice espagnole.
Quelque 2,3 millions de personnes - sur six millions d'électeurs potentiels - y avaient participé. Huit électeurs sur dix s'étaient prononcés en faveur de la sécession. Actuellement, selon les sondages, les deux camps seraient à égalité.
Madrid a proposé de négocier sur la base d'une liste de sujets sociaux et économiques, mais a refusé fermement de discuter d'un référendum d'indépendance. Un refus réitéré vendredi par le chef du gouvernement Mariano Rajoy: «le gouvernement n'autorisera aucun référendum impliquant la destruction de la souveraineté nationale ou de l'égalité entre Espagnols».
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