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Quand la Maison Blanche se trompe de puissance étrangère à accuser

Simple erreur ou lapsus révélateur ? Un porte-parole de la Maison Blanche a accusé la Chine de s'être immiscée dans les élections présidentielles américaines, alors qu'il voulait évoquer la Russie.

Alors que le gouvernement américain et les agences de renseignement sont toujours à la recherche d'indices qui pourraient confirmer la prétendue ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine, le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest s'est trompé et a mentionné une autre puissance étrangère au lieu d'accuser la Russie.

Lors d'une conférence de presse le 12 décembre, Josh Earnest a répondu à une question d'un journaliste et a déclaré : «Je pense que le fait objectif qui est pertinent ici est que [les agences de renseignement], un mois avant les élections, ont présenté un point de vue unanime [indiquant] que la Chine était engagée dans une cyberactivité malveillante pour déstabiliser notre système politique.»

Devant des journalistes perplexes qui lui demandaient s'ils avaient bien entendu, Josh Earnest s'est immédiatement corrigé et a admis qu'il voulait mentionner la Russie et non la Chine. Il a a attribué son lapsus à la difficulté de passer d'un sujet à un autre.

Malheureusement, Josh Earnest n'a pas expliqué aux journalistes pourquoi les agences américaines de renseignement sont obstinément à la recherche d'une hypothétique influence extérieure malveillante pour expliquer la victoire de Donald Trump face à Hillary Clinton lors des élections présidentielles de 2016.

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Le président américain sortant Barack Obama a ordonné aux agences de renseignement d'examiner les cyberattaques et l'intervention étrangère dans les élections de 2016. Elles sont chargées de lui remettre un rapport à ce sujet avant son départ du bureau ovale, le 20 janvier prochain.

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