«Les règles de Twitter proscrivent les menaces violentes, le harcèlement et les comportements haineux. Nous prendrons des mesures concernant les comptes violant cette politique», a annoncé le réseau social aux journalistes de Slate.
Appelé à préciser si ces règles s'appliqueraient même à Donald Trump, Twitter a confirmé que ces règles s'appliquaient «à tous les comptes, y compris les comptes vérifiés».
Le réseau social a déjà fermé plusieurs comptes en lien avec la mouvance de la droite alternative, dont l'un des piliers du média Breitbart, Milo Yiannopoulos. Il avait 338 000 abonnés.
Néanmoins, Facebook semble être plus conciliant en ce qui concerne sa politique de modération vis-à-vis du 42e président des Etats-Unis. Le réseau social a fait savoir que compte tenu des grands succès d'audience des posts de Donald Trump et de l'importance de ceux-ci, il semblait inenvisageable de supprimer son compte.
Il y a quelques mois, Mark Zuckerberg avait même refusé de céder à une demande de ses employés de supprimer un post Facebook de Donald Trump dans lequel il s'engageait à interdire aux musulmans de venir aux Etats-Unis.
Quelques jours avant le scrutin présidentiel, l'équipe de campagne de Donald Trump avait pris le contrôle du compte Twitter du candidat républicain afin d'éviter tout dérapage, qui aurait pu lui nuire dans le processus électoral.