International

Recomptage des voix : Donald Trump se défoule sur Twitter et incendie les journalistes

L'accession à la présidence ne semble pas apaiser Donald Trump. Les médias dominants, notamment en raison de l'écho donné à l'initiative de recomptage des voix dans trois Etats, l'ont fait sortir de ses gonds et incendier la presse. Sur Twitter.

L'élection présidentielle n'a rien changé : Donald Trump n'arrive pas à décrocher de son compte Twitter. Et les principaux médias américains n'aiment toujours pas le magnat. Il a ainsi posté une longue série de tweets à charge, accusant les médias d'être partiaux. Selon ces derniers, Donald Trump n'a aucune preuve étayant ses accusations de fraude électorale au bénéfice d'Hillary Clinton. D'autant que l'initiative de la candidate écologiste Jill Stein visant à un recomptage des voix dans trois Etats ne se fonde que sur des anomalies statistiques et que les preuves restent là aussi à trouver.

«En plus d'une victoire écrasante au sein du college électoral, j'ai gagné le vote populaire si vous déduisez les millions de gens qui ont voté illégalement», avait répliqué le président élu, alors que le compte des voix semblait indiquer une nette avance d'Hillary Clinton, mais que la victoire, du fait du système des grands électeurs restait à Donald Trump.

Et le président élu, échaudé, s'en est pris personnellement aux journalistes des médias institutionnels qui, à l'instar du New York Times ou de CNN, dans leur écrasante majorité ont donné l'impression d'avoir fait campagne pour Hillary Clinton, ou, du moins, contre Donald Trump. 

Pourtant, après avoir évoqué des élections truquées pendant la campagne électorale, Donald Trump avait joué l'apaisement lors de son discours de victoire en saluant son adversaire. Et ironie du sort, après avoir laissé planer le doute quant à son acceptation du résultat en cas de victoire d'Hillary Clinton, c'est la situation inverse qui se produit maintenant. Ce 29 novembre, Donald Trump a ainsi déclaré que «les résultats de cette élection devraient être respectés au lieu d'être contestés».

Jill Stein, quant à elle, se défend de vouloir d'invalider le résultat de l'élection présidentielle américaine, mais de lever les doutes de nombreux américains qui s'interrogent, selon elle, sur la fiabilité des élections. En résumé : restaurer la confiance des Américains dans leur système électoral. Mais pour la sérénité, on repassera.

Lire aussi : Donald Trump dénonce une «fraude sérieuse» dans trois Etats lors de la présidentielle