Vendredi 11 novembre
La police de Portland a annoncé avoir arrêté 29 personnes tandis que les témoins parlent de 35.
Les forces de l’ordre ont annoncé que, si les manifestants ne partaient pas, elles utiliseraient leurs armes.
Les affrontements se poursuivent à Portland. Les casseurs saccagent magasins et voitures. La police a confirmé avoir utilisé des armes non létales afin de disperser les manifestants. D’après les témoignages, plusieurs personnes ont été arrêtées.
Selon les témoignages disponibles sur Twitter, les forces de l’ordre auraient aussi utilisé des grenades fumigènes.
Dans l'État de Californie, à Oakland, des heurts se sont produits entre une foule de 6 000 manifestants et les forces de l’ordre. La police a même recouru à des gaz lacrymogènes pour disperser les protestataires qui avaient jeté des bouteilles sur les policiers.
Selon les témoignages, un véhicule de police a été incendié et un immeuble de bureaux attaqué et couvert de graffitis «Tuez Trump».
Des centaines de manifestants se sont réunis à Portland pour protester contre l’élection de Donald Trump. La manifestation, qui devait être pacifique, a été qualifiée par les forces de l’ordre d’«émeute», les participants s'étant mis à casser les vitres des voitures garées aux alentours.
Au moins 19 voitures ont été vandalisées à Portland.
Face à d'innombrables manifestations aux Etats-Unis, Donald Trump a dénoncé la colère des protestataires démocrates sur son compte de Twitter : «Nous avons des élections présidentielles ouvertes et productives. Maintenant, des protestataires incités par les médias, manifestent. Très injuste !»
Après la rencontre avec Barack Obama, Donald Trump a eu plusieurs contacts téléphoniques avec des dirigeants mondiaux, notamment avec le Premier ministre britannique Theresa May. Il l'a invitée à lui rendre visite «aussi vite que possible».
Lors de la conversation, tous deux sont «tombés d'accord sur le fait que la relation entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni était très importante et très spéciale», et sur la nécessité de la poursuivre.
Theresa May a insisté sur les «valeurs communes» qui unissaient les deux pays et noté «l'engagement du président élu Trump, dans son discours de victoire, à rassembler le peuple américain».
Selon Downing Street, elle a aussi souhaité «de renforcer le commerce et les investissements bilatéraux avec les Etats-Unis», alors que le Royaume-Uni était sur la route du Brexit et de la sortie de l'Union européenne et devra négocier de nouveaux accords commerciaux pour remplacer ceux qui tombent sous la coupe de Bruxelles.
La vague des manifestations anti-Trump se poursuivent. Des centaines de personnes, en grande partie des étudiants, ont de nouveau manifesté pour exprimer leur colère face à l'élection de Donald Trump à la présidence.
A Los Angeles, des centaines d'étudiants ont défilé sur le campus de l'université UCLA en brandissant des pancartes où on lisait «Lâchez Trump» et «L'amour écrase la haine».
«Au début, j'ai accepté son élection mais quand j'ai vu (mercredi) le discours où Hillary reconnaît sa défaite, je ne pouvais pas m'arrêter de pleurer», a dit à l'AFP Daisy Rivera, 24 ans.
«Je n'arrive pas à croire que nous avons élu ce raciste, xénophobe, misogyne président», a-t-elle ajouté.
Plus au nord, à San Francisco, environ un millier des jeunes, surtout des lycéens, ont défilé, marchant du quartier financier vers la mairie en scandant «Ce n'est pas mon président!» et bloquant la circulation.
«Nous manifestons parce que nous voulons défendre nos droits et méritons d'être entendus», a déclaré Pamela Campos, 18 ans, au quotidien San Francisco Chronicle.
«Donald Trump n'est qu'un raciste. Il attaque tous les immigrants, tous les musulmans. J'ai vu tous mes camarades de classe pleurer hier», a-t-elle ajouté.
Des milliers d'étudiants ont également exprimé leur mécontentement dans plusieurs autres villes du nord de la Californie, y compris Napa et Hayward.
A New York, quelque 200 manifestants anti-Trump se sont réunis sur Washington Square dans Greenwich Village.
Des centaines d'autres ont battu le pavé à Baltimore, plus bas sur la côte est, selon les médias américains qui ont également signalé des manifestations étudiantes au Texas, tout au sud du pays, entre autres.
Le Canada et le Mexique sont prêts à rouvrir l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna), comme le souhaite le président élu Donald Trump qui avait même évoqué pendant la campagne électorale américaine sa pure abrogation.
«Si les Américains veulent parler de l'Aléna ou de n'importe quel autre accord commercial, (le Canada) est toujours ouvert pour en discuter avec eux», a indiqué jeudi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, farouche défenseur du libre-échange.
La veille, la ministre mexicaine des Affaires étrangères Claudia Ruiz Massieu avait relevé sur CNN que l'accession de M. Trump à la Maison Blanche était «l'occasion de réfléchir si nous devons moderniser» le traité économique «d'une manière qui soit encore plus avantageuse pour les trois pays signataires».
A l'inverse, Donald Trump a plaidé durant sa campagne pour un retour à davantage de protectionnisme aux Etats-Unis, évoquant maintes fois une renégociation, voire une abrogation, de l'Aléna.
Ce traité a été conclu par Washington et Ottawa en 1989, puis étendu au Mexique cinq ans plus tard.
Jeudi 10 novembre
Le président Barack Obama a fait état d'une «excellente conversation» après son premier entretien jeudi dans le Bureau ovale avec le républicain Donald Trump élu mardi pour lui succéder en janvier.
«Nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour vous aider à réussir», a déclaré Barack Obama, assis à côté du milliardaire populiste élu mardi à la surprise générale.
Affirmant avoir parlé de «la politique étrangère comme la politique intérieure», Obama a insisté sur sa volonté de mener à bien la transition de manière aussi efficace que possible.
«Quelles que soient nos orientations politiques et nos partis, je pense qu'il est important maintenant de se rassembler et de travailler ensemble», a-t-il insisté.
Obama a promis de faire «tout son possible» pour la réussite du milliardaire. Celui-ci a dit, pour sa part, être «impatient de travailler avec le président» sortant.
Le conseiller de Donald Trump et ancien maire de New York Rudolph Giuliani a qualifié les manifestants de «tas de pleurnichards gâtés», ajoutant qu'il s'agissait de «1 pour cent de 1 pour cent de 1 pour cent». «Vous allez vivre dans un pays meilleur» grâce à l'administration Trump, a déclaré Rudolph Giuliani le 10 novembre sur Fox News. «Si vous n'êtes pas d'accord, continuez de pleurer».
Lire aussi : Un proche conseiller de Trump n'exclut pas des poursuites contre Clinton
Le président élu des Etats-Unis Donald Trump est arrivé jeudi matin à la Maison Blanche pour rencontrer Barack Obama dans le Bureau ovale afin d'évoquer la transition d'ici sa prise de fonction le 20 janvier.
Peu avant l'aube, des milliers de manifestants continuaient de marcher dans les rues de Los Angeles en scandant des slogans anti-Trump.
En Tunisie, un jeune-homme a menacé de se jeter de la grande tour de l'Horloge de l'avenue Bourguiba à Tunis après l'annonce de l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
L'homme non identifié a escaladé le monument historique dans le centre de Tunis vers 4h00 du matin heure locale, selon des témoins présents sur place, et aurait menacé de sauter, à moins que le président sortant Barack Obama reste président des Etats-Unis.
D'après le média Tunisia-Live.net, relayant une information qui lui aurait été fournie pour Mosaique FM, le jeune-homme aurait également demandé un entretien direct avec Barack Obama et Hillary Clinton.
Un commerçant ayant assisté à la scène a expliqué aux médias tunisiens que les revendications du jeune-homme n'étaient cependant pas très claires. «Certains disent qu'il voulait qu'Obama reste en fonction, d'autres disent qu'il était exigeait simplement un emploi», a-t-il dit.
Selon la police tunisienne, l'acte du jeune-homme n'aurait en fait rien à voir avec la politique ou l'élection américaine en général : «il était ivre, c'est la quatrième fois qu'il escalade la tour, ça n'a rien à voir avec la politique, il exigeait que deux de ses frères soient relâchés de prison», a indiqué la police, ajoutant que l'homme souffrait très probablement de troubles mentaux.
Le jeune-homme a été récupéré sain et sauf par les forces de l'ordre.
A Los Angeles, aux alentours de 13h GMT (14h heure française), des manifestants continuaient d'arpenter les axes routiers principaux, bloquant la circulation.
Des images postées sur les réseaux sociaux ont montré des manifestants scandant «ne cédez pas à la terreur raciste, ici les musulmans sont les bienvenus», faisant allusion à une proposition de Donald Trump d'interdire l'entrée aux musulmans aux Etats-Unis.
Des étudiants de l'université du Texas ont défilé à Austin, la capitale de l'Etat, pour protester contre l'élection de Donald Trump.
Près de 8 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville de Chicago pour protester contre la victoire de Donald Trump. Organisé via les réseaux sociaux, le rassemblement a lieu devant la tour internationale «Hotel and Tower» appartenant au magnat de l’immobilier. Les manifestants ont forcé un barrage de police en scandant des slogans hostiles au nouveau président américain.
La police a dû user de gaz lacrymogènes pour disperser la foule de manifestants anti-Trump à Omaha (Nebraska), ont indiqué les médias locaux.
Le site d'information Buzzfeed a publié sur sa page Facebook un décompte jusqu'aux prochaines élections présidentielles américaines.
Près de 6000 personnes ont défilé à Boston (Massachusetts) dans une manifestation anti-Trump.
A Portland (Oregon), des centaines de manifestants ont défilé dans les rues de la ville et aux abords des principaux axes routiers pour crier leur colère après l'élection du candidat républicain.
A Los Angeles, 13 personnes ont été arrêtées dans le centre-ville suite aux protestations, a rapporté CBS, citant la police de Los Angeles. Des manifestants ont également bloqué la circulation sur l'autoroute.
Au moins deux policiers ont été blessés à Oakland (Californie) et deux voitures de police ont été endommagées, a rapporté CNN, citant le service de police local.
Environ 700 manifestants se sont rassemblés à l'hôtel de ville de Philadelphie, perturbant la circulation, a indiqué la police, cité par CBS. Certains militants ont brûlé le drapeau américain. Selon CBS, les manifestants étaient pour la plupart des partisans de Bernie Sanders.
A New York, la police a procédé à l'arrestation d'au moins 30 activistes en marge des manifestations contre l'élection de Donald Trump.
Un nouveau compte Twitter a été ouvert par l'équipe de campagne de Donald Trump. Intitulé «The Transition Team» (l'équipe de transition), il annonce les objectifs prioritaires de la nouvelle présidence, celle de «reconstruire notre pays et relancer le rêve américain».
A New-York, plusieurs centaines de jeunes se sont retrouvés à Union Square, très remontés contre les résultats de l'élection.
A San Francisco, «une foule immense et à perte de vue» s'est rassemblée dans les rues pour protester contre l'élection de Donald Trump.
A Richmond, en Virginie, plusieurs centaines de manifestants ont tenté de bloquer les rues en scandant «Vas te faire f***** Trump».
Durant la nuit, des manifestations ont également eu lieu sur le campus de l'université du Kentucky.
Dans la ville de Los Angeles, des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre la victoire de Donald Trump.
Les manifestants ont allumé des feux en scandant des slogans «antifascistes».
Réunis devant l'hôtel de ville de Los Angeles, les manifestants sont montés sur les feux tricolores.
Alors que des mouvements de protestation ont lieu un peu partout aux Etats-Unis, les manifestations dans la ville de Seattle ont été marquées par la violence. La police de Seattle a ouvert une enquête criminelle après que des coups de feu ont été entendus. Le service de sécurité incendie de la ville a en outre indiqué qu’au moins cinq personnes avaient été blessées, deux se trouvant dans un état grave.
Barack Obama recevra jeudi son successeur Donald Trump dans le Bureau ovale, pour une rencontre visant à assurer la transition en douceur souhaitée par le président américain sortant, a annoncé mercredi la Maison Blanche.
Plusieurs dizaines de personnes manifestent à Londres devant l'ambassade des Etats-Unis, pour protester contre l'élection de Donald Trump.
Des caricatures du futur président des Etats-Unis affublé d'une moustache semblable à celle d'Adolphe Hitler sont brandies par les manifestants, qui dénoncent son «racisme» et sa «xénophobie».
Mercredi 9 novembre
Invitée au journal télévisé de 20 heures sur France 2, Marine Le Pen a commenté l'élection de Donald Trump en affirmant : «Un monde nouveau émerge, les équilibres mondiaux sont en train d'être redéfinis.»
Elle a expliqué la défaite d'Hillary Clinton par le fait que la secrétaire d'Etat a «soutenu la guerre en Irak, en Libye, en Syrie, et donc la montée en puissance de l'islamisme.»
Selon elle, la victoire du candidat républicain témoigne de surcroît d'une «volonté de rompre avec la concurrence déloyale, la mondialisation sauvage, une volonté de renouer avec la nation.»
«Ma seule grille de lecture, c'est l'intérêt de la France et des Français», a-t-elle ajouté.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a réagi à l'élection de Donald Trump lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, ce mercredi. Selon lui, ce vote témoignerait du «besoin de protection et du besoin de frontières.»
Robert Ménard, qui se félicite de la victoire de Donald Trump, a officiellement invité ce dernier à visiter la ville de Béziers dont il est le maire, et qu'il qualifie de «ville de résistance».
Donald Trump n'a pas encore fait part de sa réponse à Robert Ménard.
C'est un record absolu pour Twitter : plus de 75 millions de tweets ont été échangés entre 3 heures du matin et l'annonce par Donald Trump de sa victoire, ce mercredi 9 novembre.
En 2012, 31 millions de tweets avaient été publiés pour la réélection de Barack Obama.
François Hollande a adressé une lettre à Donald Trump, publiée par l'Elysée.
«J'aimerais discuter avec vous, aussitôt que possible, des valeurs et des intérêts que nous partageons», écrit le chef de l'Etat français. «L'amitié entre nos peuples et notre histoire commune nous aideront», poursuit-il plus loin.
«Ce qui est en jeu c'est la paix, la lutte contre le terrorisme, la situation au Moyen-Orient, ce sont les relations économiques et c'est la préservation de la planète», a précisé François Hollande.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu mercredi en début de soirée avec le président américain Donald Trump. Un communiqué du bureau de Benjamin Netanyahu a indiqué : «Le Premier ministre lui a dit que les Etats-Unis n'avaient pas de meilleur allié qu'Israël». Le communiqué a également précisé que Donald Trump avait invité Benjamin Netanyahu pour une rencontre aux Etats-Unis «à la première occasion».
L'ONU compte sur le président élu des Etats-Unis Donald Trump pour l'aider à lutter contre le réchauffement climatique et à promouvoir les droits de l'homme, a déclaré mercredi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.
«L'ONU compte sur la nouvelle administration pour renforcer la coopération internationale au moment où nous oeuvrons ensemble afin de soutenir des valeurs communes, combattre le changement climatique (et) promouvoir les droits de l'homme», a-t-il affirmé dans une brève déclaration à la presse, félicitant Donald Trump pour son élection.
La lutte contre le réchauffement de la planète a été une des priorités du mandat de Ban Ki-moon à la tête de l'ONU, qui s'achève à la fin de l'année.
De son côté, Donald Trump a mis en doute ce phénomène au cours de sa campagne présidentielle et il a menacé de revenir sur l'adhésion des Etats-Unis à l'accord de Paris, adopté fin 2015 par 195 pays et qui vise à combattre le dérèglement climatique.
Le demi-frère du président américain Barack Obama, Malik, s'est réjoui mercredi de la victoire de Donald Trump à l'élection américaine, et a chanté sur Twitter les louanges de celui qu'il a qualifié, étrangement, de «Malcom X blanc».
Originaire d'un petit village de l'ouest du Kenya, Malik Obama avait récemment rallié la cause de Donald Trump après avoir à maintes reprises accusé son cadet de malhonnêteté, d'arrogance, et de ne pas avoir fait plus pour le Kenya et sa famille kényane.
Malik, qui aurait selon la presse américaine engrangé plusieurs milliers de dollars en vendant des lettres de jeunesse de Barack Obama, a la double citoyenneté kényane et américaine et vote depuis 1985 aux élections américaines.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon espère que l'administration Trump «renforcera les liens de la coopération internationale», a rapporté l'agence Reuters.
Le président du Mexique se dit prêt à travailler avec Donald Trump pour resserrer les liens entre les deux pays.
Hillary Clinton va prononcer une allocution à New York à 15h30 heure de Paris.
Le directeur de campagne de Donald Trump, Steve Bannon, n'exclut pas de saisir le procureur spécial au sujet de Hillary Clinton, d'après la chaîne américaine MSNBC.
Les Talibans appellent le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump à retirer les troupes américaines d'Afghanistan, rapporte Reuters.
La chancelière allemande Angela Merkel a tenu à déclarer que le partenariat Allemagne-Etats-Unis était et resterait un élément essentiel de la politique étrangère de Berlin, selon Reuters.
Le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou a félicité Donald Trump pour son élection, et a fait savoir qu'il était prêt à travailler avec lui afin «d'atteindre de nouvelles hauteurs» dans les relations israélo-américaines, a rapporté l'agence Reuters.
Bruxelles invite Trump à un sommet UE-USA «dès que cela lui conviendra»...
La présidence palestinienne a appelé le nouveau président élu des Etats-Unis Donald Trump à oeuvrer à l'établissement d'un Etat palestinien indépendant coexistant avec Israël, tout en le mettant en garde contre les risques encourus s'il négligeait la question palestinienne.
«Nous sommes prêts à travailler avec le président élu sur la base d'une solution à deux Etats afin d'établir un Etat palestinien sur les frontières de 1967», a dit à l'AFP le porte-parole de la présidence de l'Autorité palestinienne, Nabil Abou Roudeina. «L'instabilité continuera dans la région et dans le monde si on n'apporte pas une solution à la question palestinienne», a-t-il ajouté.
Pour l'OTAN le leadership des Etats-Unis est «plus important que jamais»...
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a félicité Donald Trump et qualifié les USA d'«alliés inébranlables».
Le président russe Vladimir Poutine a félicité, par télégraphe, le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump, déclarant espérer un «dialogue constructif» entre Washington et Moscou.
Selon la NBC Hillary aurait appelé Donald Trump et concédé avoir perdu l'élection.
Donald Trump président : avec 276 grands électeurs, le candidat Républicain ne pourra mathématiquement plus être rattrapé par Hillary Clinton
Trump remporte l'Etat du Wisconsin : Avec 276 grands électeurs, Trump devient le 45e président des Etats-unis.
Donald Trump va s'adresser à ses partisans.
Le résultat de l'élection présidentielle américaine est incertain, a déclaré le directeur de sa campagne John Podesta, devant les partisans de l'ex-Première dame.
«Elle n'en a pas fini», a affirmé M. Podesta alors que le républicain Donald Trump se rapprochait de la victoire. «Chaque voix compte. Les résultats de plusieurs Etats sont incertains. Donc nous n'aurons rien à dire de plus ce soir», a-t-il dit.
Vifs échanges au milieu de la foule devant la Maison Blanche.
Hillary Clinton ne s'adressera aux électeurs que le lendemain de l'élection.
Le Maine conquis par Hillary Clinton : 3 grands électeurs pour la candidate Démocrate et 1 grand électeur pour Donald Trump selon l'agence AFP. Nouveau résultat total : 265 pour Trump / 218 pour Clinton
Une journaliste d'ABC News aurait reçu un SMS émanant d'un important donateur de la campagne d'Hillary Clinton lui indiquant : «C'est fini. Il est le président.»
Les marchés américains dévissaient de plus de 5% sur les contrats à terme alors que le candidat républicain Donald Trump consolidait son avance sur sa rivale démocrate Hillary Clinton dans la course à la Maison Blanche
La Bourse de Londres plongeait de près de 5% mercredi sur les marchés à terme à quelques heures de l'ouverture, déstabilisés par une possible victoire du candidat républicain Donald Trump.
Ces contrats à terme, qui donnent une indication de l'ouverture des marchés, perdaient 4,44%, à l'unisson des marchés mondiaux.
Une manifestation est en cours devant la Maison Blanche où des partisans d'Hillary Clinton se sont rassemblés afin de protester contre le fait que Donald Trump soit en tête de l'élection américaine.
Un écriteau «meilleur que l'intolérance» a notamment été arboré.
L'ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud s'est exprimé sur Twitter au sujet du résultat de l'élection, avec une certaine mélancolie : «Après Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s'effondre devant nos yeux. Un vertige.»
Suivez les images en direct de Time Square des Américains attendant les résultats finaux de l'élection présidentielle.
Quelques heures avant que Donald Trump ne remporte plusieurs Etats clés tels la Floride ou encore le Texas, Hillary Clinton avait posté sur son compte Twitter : «Cette équipe a tellement de raisons d'être fière. Quoi qu'il arrive ce soir, merci pour tout.»
Donald Trump a remporté l'Etat clé de Floride après un scrutin très serré et reste devant Hillary Clinton malgré la victoire de cette dernière en Californie et ses 55 grands électeurs. Le républicain a 201 grands électeurs contre 190 pour sa rivale démocrate.
Depuis 1964, l'Etat de Floride ne s'est trompé qu'une seule fois sur le vainqueur du scrutin de l'élection présidentielle.
Les électeurs ont fait face à une défaillance du système informatique d'enregistrement des votes dans le Colorado durant 30 minutes. Pendant ce temps, certains ont pu voter à l'aide de bulletins provisoires.
A l'issue du dépouillement des bulletins de vote, Hillary Clinton a été déclaré vainqueur dans cet Etat et remporté 9 grands électeurs.
Lire aussi : Files d'attente interminables, machines à voter défaillantes... Les ratés de la présidentielle US
Les marchés financiers continuent d'observer la chute de la monnaie mexicaine, qui a atteint son niveau le plus bas depuis plusieurs années avec une baisse de 10%. Il faut actuellement près de 20 pesos pour échanger un dollar.
Quant à l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo, qui avait ouvert sur une hausse modérée avant d'hésiter, chutait de 2,23% à la mi-journée alors que l'issue du scrutin présidentiel américain restait extrêmement incertaine.
A la pause déjeuner, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes lâchait 382,48 points à 17 788,90 points, tandis que le dollar tombait à 102,44 yens, contre 105,24 yens un peu plus tôt.
Les résultats de l'élection présidentielle américaine restent serrés, et donnent pour le moment une courte avance au candidat républicain avec 137 grands électeurs, contre 104 pour Hillary Clinton.
Avec 130 grands électeurs contre 97 pour Hillary Clinton, Donald Trump est pour le moment en tête de l'élection présidentielle. Le dépouillement reste en cours dans de nombreux Etats.
Le candidat républicain a notamment remporté l'Etat du Texas, le Wyoming et le Dakota, alors que la candidate démocrate vient d'être majoritaire dans l'Etat de New York.
Les républicains ont conservé mardi le contrôle de la Chambre des représentants aux Etats-Unis à l'issue des élections législatives qui se déroulent en même temps que le scrutin présidentiel, ont annoncé des chaînes de télévision américaines.
Si elle est élue à la Maison Blanche, la démocrate Hillary Clinton devra donc cohabiter avec une Chambre contrôlée par ses adversaires politiques. Le Sénat, la chambre haute du Congrès actuellement aux mains des républicains, doit, lui, être partiellement renouvelé mardi.
Le cours du peso reste très sensible aux résultats de l'élection présidentielle. Alors que Donald Trump prend la tête des résultats dans l'Etat pivot de la Floride, avec une courte avance sur sa rivale démocrate, la monnaie mexicaine a réagit à la baisse.
Le républicain Donald Trump a remporté quatre Etats dans la course à la présidentielle face à sa rivale démocrate Hillary Clinton qui en avait gagné un seul, selon les premiers résultats des chaînes de télévision.
Après la fermeture des premiers bureaux de vote, le magnat de l'immobilier disposait ainsi de 33 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour succéder à Barack Obama tandis que sa rivale démocrate en comptait 3.
Les résultats dans de nombreux Etats riches en grands électeurs, comme la Californie ou la Floride, ne sont toutefois pas encore connus tandis que l'issue du scrutin restait incertaine en Géorgie, Caroline du Sud, Virginie ou dans l'Ohio.
Alors que les premiers résultats sont en cours de publications, les internautes n'hésitent pas à prier pour leur candidat... Et se renseignent sur internet pour cela.
Si l'on en croit le compte Twitter de Google Trend, les supporters de Donald Trump seraient bien plus enclins (+180%) à chercher les mots clés«Pray for Trump», que les sympathisants démocrates qui voudraient «prier »pour leur candidate.
Alors que les bureaux de vote commencent à fermer aux Etats-Unis, découvrez en direct les résultats du dépouillement des urnes du scrutin de la présidentielle américaine sur notre carte interactive.
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump a remporté mardi le Kentucky et l'Indiana, l'Etat d'origine de son colistier Mike Pence, et sa rivale démocrate Hillary Clinton a remporté le Vermont, selon les télévisions américaines.
En revanche les résultats ne sont pas encore déterminés pour la Géorgie, la Caroline du Sud et la Virginie, les autres Etats qui ont été les premiers à fermer leurs bureaux de vote à 00H00 GMT.
L'ex-président républicain George Walter Bush et sa femme Laura, n'ont donné leur voix à aucun des candidats à la présidence des Etats-Unis, a annoncé le porte-parole de George Bush.
«Ils ont voté "aucun des choix ci-dessus" lors du scrutin», a affirmé Freddy Ford dans un courriel à propos du couple.
Le bureau de vote d'Azusa (Californie) a été fermé après que des coups de feu aient été tirés à proximité.
Au moins un mort et trois blessés sont à déplorer selon les pompiers de Los Angeles.
La fusillade aurait eu lieu aux alentours de 14h (heure locale).
Selon certaines informations, un policier aurait été impliqué dans l'incident et le suspect serait toujours recherché par les autorités.
Donald Trump vient de lancer un appel de dernière minute à ses lecteurs sur Twitter, les assurant que «rien n'est joué.» Il conclue qu'il «reste du temps» et lance un «Go Florida!», qui laisserait penser que les résultats pourraient être très serrés dans cet état-pivot décisif pour obtenir la victoire.
Une statuette de la tête de Donald Trump en route vers le QG du candidat républicain à New York.
Mardi 8 novembre
Les internautes américains s'amusent...
Dans une interview accordée à la journaliste Martha MacCallum, le candidat républicain Donald Trump a déclaré qu'il «espérait» ne pas se retrouver dans un cas de figure qui le contraindrait à contester l'élection, faisant référence aux suspicions d'irrégularités, notamment dans le Nevada où des bureaux de vote par anticipation seraient resté ouverts après l'heure de fermeture prévue.
«Certaines villes sont on ne peut plus corrompues», a-t-il souligné, ajoutant : «Regardez Philadelphie, Saint Louis, Chicago... Même le président Obama a admis il y a huit ans que les bureaux de vote étaient on ne peut plus corrompus à Chicago.»
Eric Trump a publié sur Twitter, avant de la supprimer, une photographie de son bulletin de vote. Ceci est illégal aux Etats-Unis et peut valoir jusqu'à 1 000 euros d'amende.
Dans son tweet, il indiquait être «fier de voter pour son père».
Les habitants de Jaffna, ville du nord du Sri-Lanka, mettent leurs espoirs sur la candidature d’Hillary Clinton. Ils viennent au temple pour allumer des bougie avant les élections mais aussi pour casser des noix de coco pour bénir Hillary Clinton.
L'équipe juridique de Donald Trump se prépare à contester le déroulement de l'élection dans l'Etat du Nevada. Un bureau de vote serait resté ouvert deux heures après l'heure officielle de fermeture lors des élections anticipées.
Cette plainte pourrait ouvrir un prélude à d'âpres débats quant à la validité du vote, et donc de l'élection.
Le bureau en question se défend en affirmant que les personnes qui ont été autorisées à voter après la fermeture du bureau étaient déjà en train de faire la queue, ce qui est légal.
C'est un mystère qui fait beaucoup jaser sur Twitter : l'agence Reuters a supprimé de son site un sondage récent qui montrait un effondrement d'Hillary Clinton dans les intentions de vote.
Dans ce dernier sondage, Donald Trump récoltait 40,3% des suffrages contre 40,5% à sa rivale Hillary Clinton.
Bernie Sanders vient de voter dans le Vermont pour Hillary Clinton, son ancienne rivale. Son tweet, néanmoins, met plutôt l'accent sur la nécessité de «battre Donald Trump».
La participation atteint des pics un peu partout aux Etat-Unis aux alentours de 13h (heure locale).
Dans le Colorado, 2,2 millions d'Américains ont déjà voté. En Viriginie, la participation est «en forte hausse» également, selon des assesseurs. En Géorgie, la participation a même battu un record avec plus de 2,3 millions d'électeurs.
La participation est également très forte dans le Wisconsin et dans l'Ohio.
Donald Trump serait-il en train de gagner la Floride?
Des premières estimations de résultats dans certains comtés commencent à circuler sur internet, et notamment sur Twitter. L'éditorialiste très pro-républicain Bill Mitchell indique qu'en «se basant sur ce qu'il voit dans les comtés de Hillsborough et de Pinellas, Donald Trump remporte la Floride».
En effet, le candidat républicain mènerait de 4% dans le comté de Hillsborough. En 2012, Barack Obama y avait devancé Mitt Romney de 6%.
Dans un autre comté, celui de Pinellas, Donald Trump aurait aussi une avance de 9 000 voix (alors que Barack Obama avait 26 000 voix d'avance sur son adversaire en 2012).
La Floride est un Etat-pivot : si Hillary Clinton parvient à le décrocher, elle serait quasiment assurée de la victoire. Si Donald Trump l'emporte, en revanche, rien ne sera joué et le suspense pourrait se prolonger jusqu'au dernier moment.
Dans certains bureaux de vote, la participation est en forte hausse par rapport à 2012. La file d'attente peut parfois atteindre plus de cent mètres, comme ici à New York.
Un photographe a capturé un moment insolite alors que Donald Trump et sa femme votaient côte à côte. Le candidat républicain semble vouloir s'assurer... de la fidélité électorale de son épouse Melania.
Alors qu'il allait voter, Donald Trump a répondu : «C'est une décision difficile !», à un journaliste de CNN qui lui demandait sur qui allait se porter son choix.
Selon toute vraisemblance, le candidat républicain devrait tout de même avoir voté pour lui-même.
Le candidat républicain est arrivé à son bureau de vote situé sur Lexington Avenue, à New York, dans une école primaire. D'après les photographies et les vidéos, il semble assez crispé et sourit peu.
A sa sortie de voiture, accompagné de son épouse Melania, la foule l'a accueilli avec des huées. Les caméras n'ont pas été autorisées à pénétrer dans le bureau de vote.
La mobilisation des hispaniques connaîtrait une hausse sans précédent, selon le New York Times, augmentant d'environ 75% depuis la dernière élection. En Floride, au Nevada, ainsi qu'au Texas, les latino-américains semblent se mobiliser massivement.
Leur participation devrait largement dépasser celle de 2012. Il s'agirait a priori d'un très mauvais signe pour le candidat républicain, auquel les populations hispaniques sont défavorables.
Wall Street vient d'ouvrir en légère baisse ce vendredi. Simple prudence des marchés en ce jour d'élection, ou véritable indicateur d'une poussée de Donald Trump dans l'électorat ? En effet, la remontée de celui-ci dans les sondages avait déjà affolé les marchés il y a quelques jours, et le refus du FBI de poursuivre Hillary Clinton les avait au contraire rassurés...
Au Pérou, pendant ce temps, des chamanes exécutent un rituel pour favoriser la victoire d'Hillary Clinton, dont ils enduisent la photo de parfums embaumant. Celle de Donald Trump, elle, est recouverte de sable, afin de provoquer sa défaite.
Donald Trump pense qu'il peut offenser la race humaine, marginaliser les femmes et détester certaines personnes, parce qu'il est milliardaire. Son karma est négatif. Nous l'avons déjà puni avec le sable de la mer, du sel, il ne va pas être président», explique le chaman Juan Osco.
Ces invocations suffiront-elles à faire gagner la candidate démocrate ?
Donald Trump attend d'aller voter. Il est pour l'heure dans son bureau de la Trump Tower à Manhattan. Selon son entourage, il devrait gagner son bureau de vote aux alentours de 16h (heure de Paris), qui se situe également dans la ville de New-York. Au pied du bâtiment, ses supporters sont déjà massés, arborant des pancartes et chantant des slogans pour inciter les passants à aller voter.
Pendant ce temps... Barack Obama joue au basketball avec des amis dans une salle d'entraînement de Fort McNair, à Washington.
Il s'agit d'une tradition pour Barack Obama, qui affirme n'avoir jamais manqué une partie de basketball un jour d'élection. Même s'il s'agit sans doute d'un moyen de se détendre et de diminuer le stress, l'issue du match amical doit toutefois résonner de manière particulière dans l'esprit du président démocrate sortant...
Hillary Clinton vient de voter, accompagnée de son mari Bill. Le couple a voté dans l'école primaire Grafflin, dans l'Etat de New York, dans un bureau de vote rempli de très nombreuses caméras et d'une foule d'environ 150 personnes, principalement des curieux saisissant l'instant à l'aide de leurs téléphones.
Un peu plus tôt dans la journée, c'était le colistier de la candidate démocrate et potentiel futur vice-président des Etats-Unis, Tim Kaine, qui avait voté à Richmond, en Virginie, où il a déclaré : «Je pense que le signe d'une démocratie vigoureuse est celui où beaucoup de gens participent.»
La compagnie aérienne Royal Jordanian a surfé sur la campagne électorale en invitant ses clients à voyager aux Etats-Unis... tant qu'ils le pourront. En cas de victoire de Donald Trump, la compagnie sous-entend que ses passagers jordaniens n'auront plus le droit d'entrer dans le pays.
La campagne semble inspirer les communicants des compagnies aériennes : Ryanair a également sorti la carte de l'humour, en précisant, au sujet de sa newsletter, que «même Hillary n'effacerait pas cet email», faisant référence au scandale de la boîte mail privée utilisée par la candidate démocrate. «Personne ne peut battre cette offre», ajoute la publicité, jouant sur la signification du verbe «to trump».
Qualifié de populiste et de sexiste, habitué des sorties tonitruantes, jouant à la limite du politiquement correct, l'homme reste à bien des égards une énigme. Mais à y regarder de plus près, les facettes du personnage Donald Trump sont multiples. Découvrez notre portrait du candidat républicain.
François Hollande a souligné qu'il faisait «confiance au peuple américain» pour faire un choix conforme à ses «valeurs» lors du scrutin présidentiel qui s'est ouvert aux Etats-Unis, se prononçant implicitement en faveur de la candidate démocrate Hillary Clinton.
«Je fais confiance au peuple américain pour savoir quel est le choix qui correspond le mieux aux valeurs, aux principes, à la liberté, à cette relation avec la France et avec l'Europe», a déclaré le chef de l'Etat français lors d'un déplacement à La Rochelle.
Les bureaux de vote de neuf Etats de l'Est des Etats-Unis ont ouvert leurs portes le 8 novembre à 6h du matin (heure locale) pour l'élection présidentielle où la démocrate Hillary Clinton est opposée au républicain Donald Trump.
Les électeurs ont pu commencer à déposer leurs bulletins dans les urnes du Connecticut, de l'Indiana, du Kentucky, du Maine, du New Hampshire, du New Jersey, de l'Etat de New York, du Vermont et de la Virginie. Les bureaux de vote des autres Etats doivent ouvrir plus tard dans la matinée.
Les Américains votent également pour le Congrès et divers référendums locaux.