WikiLeaks a annoncé sur Twitter, dans la matinée du 7 novembre, que ses serveurs de publication avaient fait l'objet d'une attaque informatique.
Un peu plus tôt, le compte Twitter du site avait rapporté qu'il était temporairement impossible d'y accéder, un phénomène qu'il avait qualifié de «rare».
Ces incidents surviennent un jour après que le site fondé par Julian Assange a rendu public des courriels de la direction du parti démocrate américain, sous les couleurs duquel Hillary Clinton concourt à l'élection présidentielle. Les emails en question mettent notamment en lumière des propos de collaborateurs de l'ex-secrétaire d'Etat, qui estiment qu'«il n'y a pas de bonnes réponses» aux interrogations que peut soulever la Fondation Clinton. En juillet dernier, déjà, WiliLeaks avait fait fuiter quelque 20 000 emails liés à l'organisation de la Convention démocrate du mois de juillet dernier, écornant l'image de la candidate démocrate.
L'attaque informatique survient également deux jours après l'interview accordée par Julian Assange au journaliste australien John Pilger, dans laquelle le lanceur d'alerte a affirmé que le Qatar et l'Arabie saoudite avaient à la fois aidé à l'émergence de l'organisation terroriste Etat islamique et financé la Fondation Clinton.
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