284 civils de Mossoul exécutés
Au moins 284 civils de la ville de Mossoul, dont des enfants, ont été exécutés par balle par des membres de Daesh entre le 20 et le 21 octobre, a indiqué une source du renseignement irakien à la chaîne d'informations en continu américaine CNN, sous couvert d’anonymat. Cette même source a précisé que les corps avaient été jetés dans un charnier.
Des centaines de personnes utilisées comme boucliers humains
Le 21 octobre, dans des villages autour de Mossoul, des combattants du groupe djihadiste ont par ailleurs capturé environ 550 familles de civils qu'ils comptent utiliser comme boucliers humains face à l’offensive des forces irakiennes, a révélé Ravina Shamdasani, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, citant des témoins sur place.
Les terroristes incendient une usine de soufre
A Mishraq, le 20 octobre, au sud de Mossoul, deux personnes ont trouvé la mort après avoir été exposées à des fumées toxiques causées par l'incendie d'une usine de soufre à laquelle des terroristes avaient mis le feu, a indiqué le général irakien Qousay Hamid Kadhem.
Par ailleurs, près d’un millier de personnes ont dû être hospitalisées en raison de problèmes respiratoires provoqués par l’incendie, ont indiqué des sources hospitalières locales à l’agence de presse Reuters.
Attentats-suicides à Kirkouk
Alors qu'ils perdent du terrain à Mossoul, les djihadistes de Daesh ont tenté d'en gagner à quelque 200 kilomètres de là, dans la ville pétrolière de Kirkouk. Des kamikazes et des tireurs y ont ainsi mené des attaques simultanées, notamment contre une centrale électrique et des bâtiments gouvernementaux. Au moins six policiers ont été tués et de nombreux civils pris en otage, avant que les forces irakiennes n’annoncent, le 22 octobre, avoir repris le contrôle de la situation.
Dernier bastion irakien de Daesh, Mossoul abriterait entre 4 000 et 8 000 membres de l’organisation djihadiste, selon une estimation de l’agence de presse Reuters, alors que près d’1,5 million de civils y habiteraient toujours.
Le 17 octobre, les forces de sécurité irakiennes, assistées notamment par des combattants Peshmergas kurdes et par des militaires américains, ont lancé l’assaut pour reconquérir cette ville du nord de l'Irak. Mais face à la présence de Daesh, les autorités ont d’ores et déjà annoncé que l’opération pourrait prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois.