«Nous nous attendions à ce que les cellules dormantes de Daesh attaquent un jour Kirkouk maintenant que l'offensive sur Mossoul a commencé. Ils souhaitent améliorer ainsi leur moral», a déclaré Najmaldin Karim, gouverneur de Kirkouk.
«Certains tireurs embusqués se sont cachés dans des mosquées et des immeubles, mais nos forces contrôlent la situation. La police, l'armée et les forces d'intervention anti-terroristes coordonnent leurs action dans Kirkourk», a-t-il affirmé.
Un journaliste irakien a notamment été tué par un tireur embusqué de l'EI.
«Des femmes et des enfants sont venus se réfugier à Kirkouk et il est possible que certains combattants soient venus avec eux», a-t-il ajouté.
Selon des responsables, au moins cinq kamikazes ont visé dans la nuit plusieurs bâtiments gouvernementaux de Kirkouk, où au moins six policiers irakiens ont été tués. Le quartier général de la police a notamment été visé.
Une centrale électrique en chantier située dans la province du même nom a également été attaquée et au moins 16 personnes y ont perdu la vie.
Ces évènement ont fait de Kirkouk le théâtre de scènes de guérilla urbaine qui ont contraint les responsables locaux à décréter un couvre-feu total dans cette ville multiethnique où cohabitent plusieurs communautés religieuses (chrétiennes et musulmanes) et située à un peu plus de 150 km au sud-est de Mossoul dans une région pétrolière.
L'attaque intervient cinq jour après le lancement par les forces irakiennes d'un vaste offensive pour déloger l'EI de Mossoul, deuxième ville d'Irak et dernier grand fief du groupe terroriste.