«J’ai toujours pensé que l’on ne peut pas changer les choses depuis l’extérieur, en ce qui concerne les régimes politiques et le changement de pouvoir», a déclaré Vladimir Poutine. Le président russe a donné des exemples concrets pour illustrer son point de vue : l’Irak et la Libye. «Nous voyons ce que les tentatives de démocratisation y ont causé : la destruction du système étatique et la montée du terrorisme», a-t-il expliqué.
«Voyez-vous des éléments de la démocratie en Libye ? Espérons que peut-être ils se développeront un jour. Ou la guerre civile continue en Irak ? Quel est l’avenir de l’Irak en générera ? Ces questions restent ouvertes», a fait remarquer Vladimir Poutine.
Il en va de même pour la Syrie, estime encore le président russe. Chaque fois qu'il entend certains réclamer le départ de Bachar el-Assad, il se demande quelles conséquences cela entraînerait et dans quelle mesure cette demande correspond aux normes du droit international. «Ne vaux-t-il pas mieux s’armer de patience et promouvoir des changements structurels dans la société ? Peut-être, c’est la sagesse politique, faut-il se calmer et ne pas sauter en avant», a proposé le chef de l’Etat russe.
Lire aussi : Syrie : la vidéo en direct d'une journaliste de RT interrompue par des bombardements