International

Démissions et surcharge de travail dans l'armée belge, un syndicat tire la sonnette d'alarme

Menace terroriste, patrouilles dans les rues, missions au Mali et en Afghanistan, les effectifs de l’armée belge sont au bout du rouleau. Et la pression pousserait de plus en plus de militaires vers la porte de sortie, selon le syndicat CGSP.

La CGSP, syndicat belge des services publics, a tiré la sonnette d’alarme quant à la situation des soldats, indiquant que pour la seule caserne de Brasschaat, dans la province d’Anvers, 11 militaires avaient rendu l’uniforme au cours des deux derniers mois.

L’effectif belge «est vraiment épuisé», a déploré Luc Maes, représentant de la CGSP Défense, interrogé par l’agence de presse Belga.

En effet, l’opération Homeland et ses patrouilles contre la menace terroriste mobilisent en permanence 1 600 des 3 000 à 4 000 militaires de l'effectif total. Mais des soldats sont aussi «requis pour des missions de combat au Mali et en Afghanistan, ainsi que pour des exercices. Deux cents militaires devraient arriver en plus mais entre-temps une centaine a quitté la Défense en raison de la surcharge de travail», explique le syndicaliste.

De son côté, le ministre belge de la Défense, Steven Vandeput, relativise la situation, soulignant que le nombre de démissions au sein de l'armée est stable au regard des années précédentes. 

Lire aussi : Grève des gardiens de prison en Belgique : une vingtaine d'entre eux sonnent au domicile du PM