«Il est dit que, dans les métadonnées, après que quelqu’un a fait la conversion d’un document au format Pdf., dans plusieurs cas, la langue de l’ordinateur qui a été utilisée pour la conversion était le russe», a raconté Julian Assange à Afshin Rattansi, présentateur de l’émission de RT Going Underground.
Selon Julian Assange, toutes les preuves que la Russie est impliquée sont circonstancielles et auraient pu délibérément être mise en place par quelqu’un qui aurait voulu donner l’impression qu’un Russe était derrière le piratage.
Environ 20 000 emails du CND ont été publiés par WikiLeaks le 22 juillet. Ils révèlent d’étroites relations entre le parti démocrate et plusieurs personnalités des principaux médias de masse, ainsi qu’une collusion en faveur de la campagne d’Hillary Clinton pour écarter son adversaire Bernie Sanders.
Depuis, les démocrates ne cessent d’accuser la Russie d'être responsable de ce piratage informatique. Le fondateur de WikiLeaks a déclaré que les accusations des démocrates contre la Russie étaient une tentative de faire diversion pour éviter que le public ne s'attarde sur le contenu des documents révélés.
La Russie, pour sa part, dément ces accusations, les qualifiant d’absurdes. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a indiqué que c’était «le style américain» que de blâmer d’abord et d’enquêter ensuite. «Nous, en Russie, sommes habitués à enquêter avant d’accuser quelqu’un de quelque chose. Nous estimons que c’est plus logique et plus correct», a-t-il fait remarquer, ajoutant que de telles déclarations de la part d’Hillary Clinton relevaient d’une rhétorique typiquement électorale.