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Présidence du Conseil de l'UE : l'Estonie l'emporte sur la Belgique

Après que Downing Street a révélé le 20 juillet que Londres n'assumerait pas la présidence tournante de l'UE qui lui revenait en 2017 après Malte et avant l'Estonie, Bruxelles et Tallinn se sont portées volontaires. Tallinn l'a finalement emporté.

C'est finalement l'Estonie qui remplacera la Grande-Bretagne. La décision, adoptée par les représentants de 28 membres de l'UE a été prise mercredi 20 juillet a annoncé un porte-parole du Conseil européen. Tallinn devra en conséquence avancer de 6 mois sa candidature mais les présidences suivantes continueront dans l'ordre prévu. 

Le premier ministre britannique Theresa May avait annoncé mardi 19 juillet par téléphone au président du Conseil européen Donald Tusk, que le Royaume-Uni renonçait à en prendre à son tour la présidence, faisant valoir que son pays serait «très occupé avec les négociations pour quitter l'UE», a déclaré un porte-parole de Downing Street.

Au cours de leur conversation, Theresa May a souligné qu'elle souhaitait aborder «dans un esprit constructif et pragmatique les négociations sur la sortie de son pays du giron européen», précise un communiqué publié par ses services.

La dirigeante conservatrice a souligné que l'abandon de la présidence du Conseil de l'UE s'inscrivait dans un contexte visant à donner la priorité à ces négociations.

Donald Tusk a salué la décision rapide de la Première ministre sur la question, qui permettra au Conseil de mettre en place des solutions alternatives, poursuit le communiqué.

Evoquant cette conversation téléphonique, Donald Tusk a indiqué mardi avoir suggéré un «divorce de velours» à Madame May.

Selon l'agence de presse belge Belga citant le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, la Belgique s'était dite prête à assumer la présidence de l'UE à la place du Royaume-Uni.