S'exprimant face au parlement allemand le 7 juillet, Angela Merkel a rappelé que si le dialogue devait être certes poursuivi avec la Russie, il devait être aussi couplé avec la «dissuasion».
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«Dissuasion et dialogue, l'engagement solidaire clair avec nos partenaires de l'alliance selon l'article 5 du traité de l'OTAN, et la main tendue du dialogue – ces notions ne sont pas contradictoires, elles sont en fait indivisibles», a-t-elle affirmé, avant d'ajouter qu'une «sécurité durable en Europe ne peut être faite qu'avec la Russie et non sans elle».
L'article 5 du traité de l'OTAN stipule que si «une attaque armée contre un ou plusieurs» membre de l'alliance est lancée, alors cela «doit être considéré comme une attaque contre tous», et les autres membres devront prendre les mesures nécessaires pour venir en aide à leur allié.
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La chancelière – qui conserve de bonnes relations avec le président russe, comparé aux autres dirigeants occidentaux – a néanmoins affirmé que «si l'inviolabilité des frontières est questionnée, alors la confiance est perdue», ajoutant que «les actions de la Russie ont profondément ébranlé» les alliés de l'OTAN à l'Est et ceux-ci avaient besoin d'être «rassurés».
Déploiement de bataillons dans les pays d'Europe de l'Est frontaliers de la Russie, exercices et budgets militaires en hausse : lors du prochain sommet de l'OTAN à Varsovie, les dirigeants de l'alliance vont compléter leur renforcement face à la Russie décidé après le début de la crise ukrainienne.
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