Les Hongrois seront appelés à répondre à la question suivante : «Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire de citoyens non hongrois en Hongrie sans l'approbation du Parlement hongrois ?»
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Budapest estime que ces quotas obligatoires de répartition de migrants, adoptés en septembre dernier par les vingt-huit, violent sa souveraineté.
Le gouvernement hongrois a commencé début avril sa campagne pour le «non», agitant notamment le possible présence de «terroristes» parmi les réfugiés.
La Commission européenne a toutefois rappelé que ce programme avait été décidé lors «d'un processus de décision sur lequel se sont accordés tous les Etats membres», et que ce plan était juridiquement contraignant. La Hongrie a porté plainte en décembre devant la justice européenne dans l'espoir de se dégager de cette obligation.
En pratique, le plan de relocalisation avance à petits pas, des groupes de dizaines de réfugiés étant régulièrement transférés depuis la Grèce ou l'Italie dans les différents pays de l'UE qui se sont engagés à les accueillir.
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