«Les déclarations faites lundi par le président de l'AMA montrent un manque de professionnalisme», a indiqué dans un communiqué John Haggerty, l'avocat américain de Sharapova.
«La justice, qu'elle soit exercée par l'AMA ou dans un tribunal, se doit d'être aveugle, également en ce qui concerne les revenus d'une joueuse», a-t-il poursuivi.
«Monsieur Reedie doit présenter ses excuses à Maria et à tous les joueurs de tennis qui ont réussi, à moins qu'il veuille que les gens pensent que l'AMA a des standards différents pour les joueurs en fonction de leur classement et de leurs revenus», a-t-il conclu.
Lors d'une conférence de l'AMA à Londres, Craig Reedie avait fait remarquer que son organisation disposait d'un budget annuel de 30 millions de dollars (26,5 millions d’euros), inférieur à ce que gagnait la seule Maria Sharapova.
La Russe, longtemps reine incontestée du sport-business, a vu ses revenus baisser en 2016 à 21,9 millions de dollars, en raison de sa suspension pour dopage.
La joueuse avait été contrôlée positive au meldonium lors d'un test antidopage. Maria Sharapova, ancienne numéro deux mondiale l'avait annoncé elle-même en mars 2016 lors d’une conférence de presse à Los Angeles. Elle avait affirmé qu’elle ne savait pas que le produit qu’elle prenait à des fins médicales avait été interdit par l’Agence mondiale antidopage.
Elle a été suspendue en juin deux ans par la Fédération internationale de tennis (ITF). Le verdict implique que Maria Sharapova, qui figurait sur la liste provisoire de l’équipe russe pour les Jeux Olympiques de 2016 au Brésil, n'y participera pas.