Le sponsoring de la championne russe avait été suspendu en mars, des produits dopants ayant été détectés lors d'un test. Mais «le jury indépendant de la Fédération internationale de tennis (ITF) a mis en évidence que Maria n'avait pas violé intentionnellement le règlement», a indiqué Nike dans un communiqué de presse.
«Maria a toujours eu une position claire, elle a présenté ses excuses pour son erreur et elle a fait appel de sa suspension», peut-on lire dans le texte. «Au regard de la décision de l'ITF et du résultat de ses investigations, nous espérons voir Maria de retour sur les cours de tennis et nous allons continuer à travailler avec elle», a ajouté l'équipementier sportif.
L'ancienne numéro deux mondiale a, elle, fait savoir qu'elle ferait appel de la décision de l'ITF. «Le tribunal a conclu que je n'avais pas demandé de prescription à mon médecin dans le but d'obtenir de substances augmentant les performances. L'ITF a passé un temps considérable et usé de nombreuses ressources à essayer de prouver que j'avais intentionnellement violé les règles anti-dopage, et le tribunal a conclu que ce n'était pas le cas» a écrit Maria Sharapova dans un communiqué. «Je ne peux accepter la suspension injuste et sévère qui m'est infligée» conclut-elle.
La joueuse de tennis avait annoncé le 7 mars dernier qu'elle avait été contrôlée positive au meldonium, un médicament placé sur la liste des produits prohibés depuis le 1er janvier 2016, lors d'un test antidopage pendant l'Open d'Australie. Ses sponsors avaient alors annoncé la suspension de leur partenariat avec la sportive.