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Orlando : Obama appelle à un meilleur contrôle des armes et refuse de faire un lien avec l'islam

Après la fusillade qui a coûté la vie à 50 personnes dans un club gay à Orlando, Barack Obama a condamné «un acte de terreur et de haine», appellé à un meilleur contrôle des armes à feu, mais a refusé de faire l'amalgame entre islam et terrorisme.

«Aucun acte de terreur et de haine ne peut changer qui nous sommes», a déclaré ce dimanche 12 juin le président Barack Obama. Dans sa brève allocution, Il a également pris position en faveur d'une régulation des armes à feu. Pour l'hôte de la Maison Blanche, cet attentat illustre à quel point il est trop facile de se procurer des armes aux Etats-Unis. «Ce massacre est un rappel supplémentaire qui montre à quel point il est facile de se rendre dans une école, une église, un cinéma ou une boîte de nuit pour tirer sur les citoyens. Il faut savoir si l’on veut vraiment être ce genre de pays», a-t-il déploré.

Alors que le tueur a été identifié et aurait prêté allégeance à l'Etat islamique, Barack Obama, dans sa courte allocution, n'a pas parlé de la religion du présumé tueur. «Nous sommes en train de recueillir les faits, l’enquête va de l’avant», a-t-il déclaré. À l’heure où Daesh a revendiqué l’attaque, le président américain n’a pas donné d’éléments supplémentaires sur le parcours du tueur.

Selon les médias américains, il s'agirait de Seddique Mateen, un citoyen américain d'origine afghane, âgé de 29 ans. Le tireur a agi seul et a été tué lors d'un échange de coups de feu avec la police.

Donald Trump de son côté s'est félicité d'avoir eu raison sur le risque terroriste que fait peser l'islam radical. Dans un tweet, le candidat républicain, qui a notamment prôné l'interdiction d'entrée sur le territoire américain à tous les musulmans, remercie les gens qui le «félicitent d'avoir eu raison sur le terrorisme islamique radical». «Mais je ne veux pas de félicitations, je veux de la vigilance et de la sévérité. Il nous faut être intelligents !»

Hillary Clinton quant à elle a sobrement dénoncé un «acte tragique» et souhaité, comme Barack Obama, faire un nouvel effort dans la régulation des armes aux Etats-Unis.