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Daesh développerait des armes chimiques et les testerait sur ses prisonniers

Nouveau méfait de l’Etat Islamique : ses combattants testeraient des armes chimiques sur des gens, révèle le site de la chaîne d’information saoudienne Al-Arabiya.

Une unité spéciale de Daesh composée de combattants français, tunisiens et libyens développerait des armes chimiques et mènerait des expériences sur des prisonniers condamnés à mort et des prisonniers des unités kurdes, rapporte le site d'Al-Arabiyaen arabe. La ville syrienne d’Al-Shadadi, avant d’être reprise à Daesh, abritait la plupart de ces expériences.

Selon Al-Arabiya, des stocks de produits chimiques existeraient toujours dans d’autres villes syriennes comme Markada et Deir ez-Zor.

L’article divulgue également des noms de combattants de l’Etat islamique qui supervisent ces expériences : Abou al-Mutasem al-Libi, Abou Ahmad al-Libi, Abou Fatimah al-Tunisi, Abou Mouhammad al-Faransi, Abou al-Khair al-Faransi et Abou Abir Al-Tunisi. Leur objectif serait «de fabriquer des matières chimiques pour les utiliser à des fins diverses».

Lire aussi : Daesh a utilisé des armes chimiques lors de l’attaque de la base aérienne de Deir ez-Zor

Ce n’est pas la première fois que des informations évoquent la possession par Daesh d'armes chimiques. Ainsi, en avril dernier, les médias ont appris que les combattants de Daesh avaient réussi à produire «des engins explosifs de nouvelle génération», dont des «missiles chimiques», à l’université de Mossoul. Au début du mois de mars, des militaires syriens ont déclaré que des terroristes avaient utilisé des roquettes au gaz moutarde pendant l’attaque de leur base aérienne de Deir ez-Zor. Quelques jours plus tard, le 8 mars, des djihadistes auraient attaqué le village de Tasa, près de Bagdad, avec des substances toxiques, intoxiquant plus de 600 personnes.

En outre, Daesh aurait planifié d’utiliser des armes chimiques en Europe. Selon le journal britannique The Sun, l’Etat islamique entendrait utiliser des drones pour disperser des armes chimiques contre les supporteurs des équipes de Russie et d’Angleterre lors d’un match entre ces deux pays pendant l’Euro 2016.