Plusieurs policiers ont été blessés par des projectiles (pierres, bouteilles en verre) lancés par les manifestants, mais un seul agitateur a été arrêté en fin de soirée. Les forces de l’ordre ont dû utiliser des grenades fumigènes et des sprays au poivre pour disperser la foule.
Des barrières avaient été installées pour tenir à distance ce qui était à l’origine une manifestation pacifique, animée par des slogans hostiles à Donald Trump et des pancartes dénonçant sa rhétorique anti-immigration. De nombreux latino-américains, communauté importante dans l’Etat du Nouveau-Mexique, sont en effet fortement opposés à la politique migratoire du candidat républicain.
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Mais au moment où Donald Trump a pris la parole à l’intérieur du bâtiment, l’ambiance s’est considérablement tendue à l’extérieur. Les manifestants se sont alors mis à pousser les barrières en métal et à échanger des insultes, voir se mesurer avec les partisans du républicain sortis du bâtiment, attirés par le raffut.
Les manifestants refusant de reculer devant la ligne de policiers déployée devant le bâtiment, la police montée a fait pression sur eux afin qu’ils évacuent la zone. Mais les opposants à Donald Trump ont alors jeté des pierres et des bouteilles sur les forces de l’ordre, qui ont tout d’abord gardé gardé leur calme, avant de finalement user de la force face aux manifestants refusant de se disperser, certains étant même montés sur des voitures de police.
Certains opposants, qui s'étaient infiltrés dans le bâtiment où le candidat s'exprimait devant ses supporters, ont aussi été évacués par la police.
Ce n'est pas la première fois que les meetings de Donald Trump sont perturbés par ses opposants : des heurts ont notamment eu lieu en Californie ou encore à Chicago, où le rendez-vous politique avait même dû être annulé.
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